SOUDAN - Alors que la quasi-totalité de la classe politique soudanaise dit soutenir le président Omar el-Béchir dans son combat contre la justice internationale, l'opposant islamiste Hassan al-Tourabi et sa formation d'opposition, le Parti du Congrès populaire (PCP), ont apporté hier leur soutien à la Cour pénale internationale (CPI) et au mandat d'arrêt lancé mercredi contre le président soudanais, accusé de crimes de guerre et contre l'humanité pour son rôle présumé dans les violences au Darfour.
L'opposant Tourabi avait été arrêté mi-janvier, après avoir affirmé à des médias internationaux que le président Béchir, dont il fut un mentor, était « politiquement coupable » de crimes commis au Darfour. Les conditions de sa libération - dans la nuit de dimanche à lundi - restent floues.
L'opposant Tourabi avait été arrêté mi-janvier, après avoir affirmé à des médias internationaux que le président Béchir, dont il fut un mentor, était « politiquement coupable » de crimes commis au Darfour. Les conditions de sa libération - dans la nuit de dimanche à lundi - restent floues.