Lundi, le président Omar Hassan al Bachir avait annoncé un projet de "soudanisation" des opérations humanitaires au Darfour, où 13 importantes ONG étrangères et trois ONG locales ont déjà été expulsées.
Khartoum les accuse de "coopérer" avec la Cour pénale internationale de La Haye (CPI), qui a lancé début mars un mandat d'arrêt contre le chef de l'Etat soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.
"Le président veut que dans un délai d'un an les ONG soudanaises prennent un rôle plus actif", a expliqué à Reuters le ministre d'Etat aux Affaires humanitaires, Ahmed Haroun.
"Cela ne signifie pas que nous expulserons au bout de ce processus l'ensemble des ONG internationales", a-t-il dit, précisant que ces dernières seront amenées à former leurs homologues soudanaises pour qu'elles prennent le relais de la distribution de l'aide.
Evoquant le mandat d'arrêt international, le ministre a déclaré: "Les Soudanais assimilent l'action de la CPI à une nouvelle forme de colonisation qui n'est pas acceptable (...) Tout ce qui est arrivé ne fait qu'accroître les chances de victoire au président Bachir aux élections (prévues cette année)".
Khartoum les accuse de "coopérer" avec la Cour pénale internationale de La Haye (CPI), qui a lancé début mars un mandat d'arrêt contre le chef de l'Etat soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.
"Le président veut que dans un délai d'un an les ONG soudanaises prennent un rôle plus actif", a expliqué à Reuters le ministre d'Etat aux Affaires humanitaires, Ahmed Haroun.
"Cela ne signifie pas que nous expulserons au bout de ce processus l'ensemble des ONG internationales", a-t-il dit, précisant que ces dernières seront amenées à former leurs homologues soudanaises pour qu'elles prennent le relais de la distribution de l'aide.
Evoquant le mandat d'arrêt international, le ministre a déclaré: "Les Soudanais assimilent l'action de la CPI à une nouvelle forme de colonisation qui n'est pas acceptable (...) Tout ce qui est arrivé ne fait qu'accroître les chances de victoire au président Bachir aux élections (prévues cette année)".