Le leader du Mouvement pour la justice et l'égalité Khalil Ibrahim le 17 février 2009.
KHARTOUM — Le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), le plus important groupe rebelle du Darfour, a affirmé vendredi qu'il mettait fin aux pourparlers de paix avec le gouvernement soudanais à moins que ce dernier ne revienne sur sa décision d'expulser des ONG internationales.
"Nous avons décidé collectivement (au sein du mouvement, ndlr) de ne pas aller à Doha à moins que le président Omar el-Béchir autorise les 13 ONG internationales expulsées à revenir au Soudan", a déclaré à l'AFP, Khalil Ibrahim, chef du JEM.
Le gouvernement soudanais et le JEM avaient signé le mois dernier à Doha, au Qatar, une lettre d'intention devant ouvrir la voie à un accord-cadre pour une conférence de paix au Darfour.
Le JEM a menacé de mettre fin à ce processus après que la Cour pénale internationale (CPI) eut lancé le 4 mars un mandat d'arrêt contre Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie depuis 2003 à la guerre civile.
Khartoum a expulsé 13 ONG internationales actives au Darfour après la décision de la CPI, une mesure qui menace plus d'un million de personnes au Darfour, a prévenu l'ONU.
Le Soudan a indiqué vouloir nationaliser l'aide humanitaire dans les camps de déplacés au Darfour. "Les ONG locales n'ont pas la capacité" des ONG internationales, a affirmé le chef du JEM.
Ce dernier a par ailleurs appelé les Darfouris dans les camps "à ne pas accepter l'aide du président el-Béchir", a ajouté M. Ibrahim.
"Nous avons décidé collectivement (au sein du mouvement, ndlr) de ne pas aller à Doha à moins que le président Omar el-Béchir autorise les 13 ONG internationales expulsées à revenir au Soudan", a déclaré à l'AFP, Khalil Ibrahim, chef du JEM.
Le gouvernement soudanais et le JEM avaient signé le mois dernier à Doha, au Qatar, une lettre d'intention devant ouvrir la voie à un accord-cadre pour une conférence de paix au Darfour.
Le JEM a menacé de mettre fin à ce processus après que la Cour pénale internationale (CPI) eut lancé le 4 mars un mandat d'arrêt contre Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie depuis 2003 à la guerre civile.
Khartoum a expulsé 13 ONG internationales actives au Darfour après la décision de la CPI, une mesure qui menace plus d'un million de personnes au Darfour, a prévenu l'ONU.
Le Soudan a indiqué vouloir nationaliser l'aide humanitaire dans les camps de déplacés au Darfour. "Les ONG locales n'ont pas la capacité" des ONG internationales, a affirmé le chef du JEM.
Ce dernier a par ailleurs appelé les Darfouris dans les camps "à ne pas accepter l'aide du président el-Béchir", a ajouté M. Ibrahim.