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Soudan : Le Tchad aurait franchi la frontière pour ravitailler le MJE selon Khartoum
Ministre soudanais de l'Information, Dr.Kamal Obeid
Le Soudan a accusé aujourd'hui l'armée tchadienne d'avoir franchi la frontière pour ravitailler au Darfour un mouvement rebelle armé de cette région de l'ouest du Soudan, selon l'agence officielle soudanaise Suna.
Le ministre soudanais de l'Information, Kamal Obeid, a accusé l'armée tchadienne d'avoir ravitaillé le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) à proximité d'El-Facher, chef-lieu du Darfour-Nord, et à Mouhajariya, deux secteurs où des combats ont eu lieu cette semaine entre les rebelles et les forces gouvernementales soudanaises.
Le Tchad et le Soudan, dont les relations sont en dents de scie depuis des années, s'accusent mutuellement de soutenir leurs rebellions.
Le Tchad a accusé cette semaine le Soudan d'avoir participé à la création de l'Union des forces de la résistance (UFR), nouvel organe réunissant les principales factions rebelles tchadiennes.
Le Soudan avait rompu en mai ses relations diplomatiques avec le Tchad après une attaque éclair de rebelles du Darfour qui étaient arrivés jusqu'aux portes de Khartoum, affirmant que N'Djamena était derrière ce raid.
Le ministre soudanais de l'Information, Kamal Obeid, a accusé l'armée tchadienne d'avoir ravitaillé le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) à proximité d'El-Facher, chef-lieu du Darfour-Nord, et à Mouhajariya, deux secteurs où des combats ont eu lieu cette semaine entre les rebelles et les forces gouvernementales soudanaises.
Le Tchad et le Soudan, dont les relations sont en dents de scie depuis des années, s'accusent mutuellement de soutenir leurs rebellions.
Le Tchad a accusé cette semaine le Soudan d'avoir participé à la création de l'Union des forces de la résistance (UFR), nouvel organe réunissant les principales factions rebelles tchadiennes.
Le Soudan avait rompu en mai ses relations diplomatiques avec le Tchad après une attaque éclair de rebelles du Darfour qui étaient arrivés jusqu'aux portes de Khartoum, affirmant que N'Djamena était derrière ce raid.
