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Soudan : Le leader du Sud-Soudan menace de reprendre la guerre avec Khartoum
KISUMU (Kenya) -- Salva Kiir, vice-président soudanais et leader du Sud-Soudan, a exigé la mise en application totale de l'accord de paix négocié au Kenya en 2005, en menaçant de reprendre la guerre avec Khartoum le cas échéant, rapporte dimanche la presse kenyane.
Salva Kiir a fait cette déclaration samedi dans la ville kenyane de Kisumu.
Le dirigeant du Sud-Soudan s'est plaint du fait que le partenaire de l'Accord de paix global (CPA) trainait les pieds dans sa mise en application totale, prévenant que la Corne de l'Afrique entière, particulièrement ses voisins, pourrait aussi subir les conséquences si la guerre éclatait à nouveau dans le pays.
"La guerre n'affectera pas seulement le Sud-Soudan. Elle infiltrera le Kenya et les autres pays. Il faut tout le monde accorde de l'attention au problème Sud-Soudan," a déclaré Kiir.
M. Kiir a en même temps souligné que la "guerre ne résoudra rien".
Kiir était accompagné par le Premier ministre kenyan Raila Odinga, plusieurs membres du gouvernement et les patriarches de la tribu Luo. L'ambassadeur soudanais au Kenya, Majok, et plusieurs autres officiels du gouvernement du Sud-Soudan étaient présents.
Salva Kiir a fait cette déclaration samedi dans la ville kenyane de Kisumu.
Le dirigeant du Sud-Soudan s'est plaint du fait que le partenaire de l'Accord de paix global (CPA) trainait les pieds dans sa mise en application totale, prévenant que la Corne de l'Afrique entière, particulièrement ses voisins, pourrait aussi subir les conséquences si la guerre éclatait à nouveau dans le pays.
"La guerre n'affectera pas seulement le Sud-Soudan. Elle infiltrera le Kenya et les autres pays. Il faut tout le monde accorde de l'attention au problème Sud-Soudan," a déclaré Kiir.
M. Kiir a en même temps souligné que la "guerre ne résoudra rien".
Kiir était accompagné par le Premier ministre kenyan Raila Odinga, plusieurs membres du gouvernement et les patriarches de la tribu Luo. L'ambassadeur soudanais au Kenya, Majok, et plusieurs autres officiels du gouvernement du Sud-Soudan étaient présents.
