Pas un jour ne passe sans que l’on en parle. Lundi dernier, à Doha, quelques pointures du régime de Khartoum et des leaders du Mouvement rebelle darfourien justice et égalité (MEJ) se réunissent. Cette rencontre, arbitrée par le médiateur de la mission des Nations-unies et de l’Union africaine au Darfour, se veut un geste positif de la part de Khartoum.
Le lendemain à New York, Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations Unies, refroidit l’ambiance, invitant Omar el-Béchir à coopérer avec la Cour Pénale Internationale, une instance que le Soudan ne reconnaît pas.
Mercredi, des fonctionnaires anonymes des Nations Unies donnent à leur tour de la voix via la presse internationale. Cette fois, c’est sûr : le président soudanais serait bel et bien condamné, probablement pour crimes de guerre et crime contre l’humanité.
Jeudi, grosse journée : la France et la Grande-Bretagne annoncent finalement qu’elles ne suspendront pas les poursuites de la CPI contre le président Béchir. L’Union africaine et la Ligue arabe, elles, plaident pour une suspension.
Le soir même, à l’ambassade de Chine, à Khartoum, petite anecdote : on fête les cinquante ans de l’amitié sino-soudanaise.
Vendredi, coup de théâtre : Luis Moreno-Ocampo en personne, le procureur de la CPI, affirme qu’aucune décision n’a été arrêtée. Dans ce brouhaha diplomatique, le président Béchir peut compter sur un dernier soutien de poids : hier matin, le ministre des affaires étrangères égyptien était à Khartoum. Cela ne changera rien à une décision apparemment irréversible.
Le lendemain à New York, Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations Unies, refroidit l’ambiance, invitant Omar el-Béchir à coopérer avec la Cour Pénale Internationale, une instance que le Soudan ne reconnaît pas.
Mercredi, des fonctionnaires anonymes des Nations Unies donnent à leur tour de la voix via la presse internationale. Cette fois, c’est sûr : le président soudanais serait bel et bien condamné, probablement pour crimes de guerre et crime contre l’humanité.
Jeudi, grosse journée : la France et la Grande-Bretagne annoncent finalement qu’elles ne suspendront pas les poursuites de la CPI contre le président Béchir. L’Union africaine et la Ligue arabe, elles, plaident pour une suspension.
Le soir même, à l’ambassade de Chine, à Khartoum, petite anecdote : on fête les cinquante ans de l’amitié sino-soudanaise.
Vendredi, coup de théâtre : Luis Moreno-Ocampo en personne, le procureur de la CPI, affirme qu’aucune décision n’a été arrêtée. Dans ce brouhaha diplomatique, le président Béchir peut compter sur un dernier soutien de poids : hier matin, le ministre des affaires étrangères égyptien était à Khartoum. Cela ne changera rien à une décision apparemment irréversible.