Les ONG ont peu de chance d'être entendues, certes le traité de Rome qui a institué la CPI (Cour pénale internationale) a bien été ratifié par le Nigeria, il n'est pas le seul : trente pays du continent ont fait de même, mais depuis juillet dernier, lors du sommet de l'Union africaine à Syrte en Libye, les Etats africains ont annoncé qu'ils refusaient de coopérer avec la cour pour ce qui concerne cette épineuse question de l'arrestation du président soudanais.
L’organisation continentale a justifié cette position en faisant valoir que la demande de la cour sapait les efforts déployés pour faciliter un règlement rapide du conflit au Soudan. L'émission du mandat d'arrêt en mars dernier contre el-Béchir avait suscité la formation d'un panel de hautes personnalités africaines présidé par l'ex numéro un sud-africain Thabo M'Beki. Au début du mois d’octobre, un rapport du plan prônait une solution soudanaise inclusive qui met sur un même plan la justice, la paix et la réconciliation.
En clair, la CPI peut continuer à travailler mais la justice doit être rendue par les soudanais eux même. Dans ces conditions, on voit mal comment le Nigeria pourrait refuser la venue d'Omar el-Béchir ce jeudi 29 octobre 2009. Il est convié à participer avec 18 autres chefs d'Etats à une réunion sur la crise au Darfour.
L’organisation continentale a justifié cette position en faisant valoir que la demande de la cour sapait les efforts déployés pour faciliter un règlement rapide du conflit au Soudan. L'émission du mandat d'arrêt en mars dernier contre el-Béchir avait suscité la formation d'un panel de hautes personnalités africaines présidé par l'ex numéro un sud-africain Thabo M'Beki. Au début du mois d’octobre, un rapport du plan prônait une solution soudanaise inclusive qui met sur un même plan la justice, la paix et la réconciliation.
En clair, la CPI peut continuer à travailler mais la justice doit être rendue par les soudanais eux même. Dans ces conditions, on voit mal comment le Nigeria pourrait refuser la venue d'Omar el-Béchir ce jeudi 29 octobre 2009. Il est convié à participer avec 18 autres chefs d'Etats à une réunion sur la crise au Darfour.