KHARTOUM -- Les forces gouvernementales soudanaises ont annoncé mercredi s'être emparées d'une ville majeure dans la région soudanaise occidentale du Darfour ravagée par la guerre, qui était tombée entre les mains des rebelles à la mi-janvier.
Osman Mohammed al-Aghbash, porte-parole des forces armées soudanaises (SAF), a affirmé dans une déclaration que les troupes gouvernementales ont repris la ville de Mouhajiriya au Darfour des mains du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM).
Le porte-parole a affirmé que les troupes ratissaient actuellement la région à la recherche du reste des rebelles, sans donner la date de la reprise de Mouhajiriya.
"Cette victoire intervient à la suite d'une série de défaites infligées aux rebelles du JEM par les forces armées", a indiqué le porte-parole.
Mouhajiriya, à 80 km à l'est de Nyala, capitale de l'Etat du Sud-Darfour, avait été contrôlée par le Mouvement de libération du Soudan sous la conduite de Mini Arkou Miniwi qui a signé un accord de paix avec le gouvernement soudanais en mai 2006 avant que la zone ne soit occupée par le JEM le 15 janvier.
Cette annonce a été faite après que les forces de maintien de la paix de l'ONU et de l'Union africaine (MINUAD) eurent refusé de quitter la région comme ce que réclamait le gouvernement soudanais.
La MINUAD a indiqué qu'au moins 30 personnes avaient été tuées et des milliers d'autres ont fui les combats entre les troupes gouvernementales et les rebelles au cours des deux dernières semaines.
Lundi, le JEM a affirmé qu'il pourrait retirer ses troupes de Mouhajiriya à condition que la ville disputée soit transformée en zone démilitarisée sous le contrôle de la MINUAD sans la présence des troupes gouvernementales et des militants de M. Miniwi.
Toutefois, Ali al-Sadiq, porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères, a immédiatement rejeté la proposition du mouvement rebelle, estimant qu'il n'y a pas de places pour des conditions de la part du JEM.
Il a juré que l'armée soudanaise reprendra la ville en temps opportun.
Mahdi Mandour, secrétaire aux relations politiques au sein du Parti du congrès national, parti au pouvoir, a confié aux journalistes mardi à Khartoum que le Soudan ne pourra pas abandonner sa souveraineté ou sa responsabilité de protéger ses citoyens et obligera les rebelles à quitter la ville, si ces derniers ne retirent pas leurs troupes à temps.
Le chef de la MINUAD, Rodolphe Adada, devra rencontrer le dirigeant du JEM, Khalil Ibrahim, dans l'est du Tchad jeudi pour discuter de la question de Mouhajiriya.
A New York, la représentante permanente des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, a critiqué mardi le gouvernement soudanais pour avoir bombardé des cibles proches de Mouhajiriya.
Après avoir assister à un point de presse du Conseil de sécurité de l'ONU sur la question, la diplomate américaine a déclaré aux journalistes que l'aviation du gouvernement soudanais a largué 28 bombes mardi matin.
Osman Mohammed al-Aghbash, porte-parole des forces armées soudanaises (SAF), a affirmé dans une déclaration que les troupes gouvernementales ont repris la ville de Mouhajiriya au Darfour des mains du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM).
Le porte-parole a affirmé que les troupes ratissaient actuellement la région à la recherche du reste des rebelles, sans donner la date de la reprise de Mouhajiriya.
"Cette victoire intervient à la suite d'une série de défaites infligées aux rebelles du JEM par les forces armées", a indiqué le porte-parole.
Mouhajiriya, à 80 km à l'est de Nyala, capitale de l'Etat du Sud-Darfour, avait été contrôlée par le Mouvement de libération du Soudan sous la conduite de Mini Arkou Miniwi qui a signé un accord de paix avec le gouvernement soudanais en mai 2006 avant que la zone ne soit occupée par le JEM le 15 janvier.
Cette annonce a été faite après que les forces de maintien de la paix de l'ONU et de l'Union africaine (MINUAD) eurent refusé de quitter la région comme ce que réclamait le gouvernement soudanais.
La MINUAD a indiqué qu'au moins 30 personnes avaient été tuées et des milliers d'autres ont fui les combats entre les troupes gouvernementales et les rebelles au cours des deux dernières semaines.
Lundi, le JEM a affirmé qu'il pourrait retirer ses troupes de Mouhajiriya à condition que la ville disputée soit transformée en zone démilitarisée sous le contrôle de la MINUAD sans la présence des troupes gouvernementales et des militants de M. Miniwi.
Toutefois, Ali al-Sadiq, porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères, a immédiatement rejeté la proposition du mouvement rebelle, estimant qu'il n'y a pas de places pour des conditions de la part du JEM.
Il a juré que l'armée soudanaise reprendra la ville en temps opportun.
Mahdi Mandour, secrétaire aux relations politiques au sein du Parti du congrès national, parti au pouvoir, a confié aux journalistes mardi à Khartoum que le Soudan ne pourra pas abandonner sa souveraineté ou sa responsabilité de protéger ses citoyens et obligera les rebelles à quitter la ville, si ces derniers ne retirent pas leurs troupes à temps.
Le chef de la MINUAD, Rodolphe Adada, devra rencontrer le dirigeant du JEM, Khalil Ibrahim, dans l'est du Tchad jeudi pour discuter de la question de Mouhajiriya.
A New York, la représentante permanente des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, a critiqué mardi le gouvernement soudanais pour avoir bombardé des cibles proches de Mouhajiriya.
Après avoir assister à un point de presse du Conseil de sécurité de l'ONU sur la question, la diplomate américaine a déclaré aux journalistes que l'aviation du gouvernement soudanais a largué 28 bombes mardi matin.