MAROWE (Soudan) -- Le président soudanais Omar al-Béchir a affirmé mardi que toute décision publiée par la Cour pénale internationale (CPI) n'affectera pas son pays.
"Toute décision publiée sur le Soudan n'affectera pas le pays", a déclaré M. Bachir, à l'inauguration du barrage de Merowe dans la province Nord du pays, situé à quelques 450 km au nord de la capitale, Khartoum.
"Les Soudanais en ont rien à faire de cette décision", a-t-il insisté, faisant allusion à la man'uvre du CPI contre lui depuis juillet dernier.
"Nous n'avons rien à faire de la résolution 1706 adoptée par les Nations Unies qui n'a abouti à rien", a-t-il souligné, et d'ajouter que "toute décision à l'avenir n'entravera pas les efforts déployés par le Soudan pour la paix et le développement".
La veille, le CPI basé à La Haye a rendu sa décision finale sur le mandat d'arrêt contre le dirigeant sortant.
Par ailleurs, les partisans du président Bachir présents à Marowe ont mis le feu à un mannequin à l'effigie du procureur général du CPI, Luis Moreno-Ocampo.
En juillet, le procureur du CPI a déposé dix plaintes contre M. Bachir, dont trois pour génocides, cinq pour crimes contre l'humanité et deux pour meurtres, et a demandé l'émission d'un mandat d'arrêt.
Le gouvernement soudanais nie ces accusations et continue de remettre en question la juridiction universelle, car le Soudan n'en est pas membre.
Le Soudan a également réagi en recueillant le soutien international de la Ligue arabe et de l'Union africaine (UA).
L'UA a déclaré lors de son dernier, tenu au début de février, qu'il demandera au Conseil de sécurité de l'ONU la suspension d'une année de l'affaire.
Le CPI a indiqué sur son site Internet le 23 février que la Cour prendra une décision finale concernant la demande du procureur.
"Toute décision publiée sur le Soudan n'affectera pas le pays", a déclaré M. Bachir, à l'inauguration du barrage de Merowe dans la province Nord du pays, situé à quelques 450 km au nord de la capitale, Khartoum.
"Les Soudanais en ont rien à faire de cette décision", a-t-il insisté, faisant allusion à la man'uvre du CPI contre lui depuis juillet dernier.
"Nous n'avons rien à faire de la résolution 1706 adoptée par les Nations Unies qui n'a abouti à rien", a-t-il souligné, et d'ajouter que "toute décision à l'avenir n'entravera pas les efforts déployés par le Soudan pour la paix et le développement".
La veille, le CPI basé à La Haye a rendu sa décision finale sur le mandat d'arrêt contre le dirigeant sortant.
Par ailleurs, les partisans du président Bachir présents à Marowe ont mis le feu à un mannequin à l'effigie du procureur général du CPI, Luis Moreno-Ocampo.
En juillet, le procureur du CPI a déposé dix plaintes contre M. Bachir, dont trois pour génocides, cinq pour crimes contre l'humanité et deux pour meurtres, et a demandé l'émission d'un mandat d'arrêt.
Le gouvernement soudanais nie ces accusations et continue de remettre en question la juridiction universelle, car le Soudan n'en est pas membre.
Le Soudan a également réagi en recueillant le soutien international de la Ligue arabe et de l'Union africaine (UA).
L'UA a déclaré lors de son dernier, tenu au début de février, qu'il demandera au Conseil de sécurité de l'ONU la suspension d'une année de l'affaire.
Le CPI a indiqué sur son site Internet le 23 février que la Cour prendra une décision finale concernant la demande du procureur.