KHARTOUM — Le comité des oulémas soudanais a émis ce week-end une fatwa déconseillant au président Omar el-Béchir de se rendre au prochain sommet arabe à Doha, à la fin du mois au Qatar, car il pourrait tomber dans un piège "des ennemis de Dieu et de la souveraineté nationale".
"Ceci est une fatwa (édit religieux) sur l'inadmissibilité pour le président de la République d'assister au sommet de la Ligue arabe au Qatar dans les conditions actuelles alors que les ennemis de Dieu et de la souveraineté de la nation vous y attendent", souligne le texte de la fatwa diffusé par plusieurs médias locaux.
Les autorités soudanaises avaient indiqué la semaine dernière que le président Béchir allait assister au prochain sommet arabe de Doha, les 29 et 30 mars, malgré le mandat d'arrêt international délivré contre lui.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt le 4 mars contre Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile.
L'arrestation du président soudanais incombe aux Etats, car la CPI ne possède pas de force de police propre. Or, le Qatar n'a pas ratifié le Statut de Rome, texte fondateur de la CPI, et a de surcroît invité le président soudanais à se rendre au sommet arabe.
Mais, dans la presse, des hauts responsables soudanais ont dit craindre que l'avion présidentiel ne soit intercepté par des Etats parties de la CPI à sa sortie de l'espace aérien soudanais.
"Parce que vous êtes le symbole de la nation et son gardien (...) nous pensons que les motifs ne sont pas réunis (pour que vous assistiez au sommet arabe, ndlr) et que cette tâche peut être accomplie par d'autres personnes que vous", souligne la fatwa.
"Ceci est une fatwa (édit religieux) sur l'inadmissibilité pour le président de la République d'assister au sommet de la Ligue arabe au Qatar dans les conditions actuelles alors que les ennemis de Dieu et de la souveraineté de la nation vous y attendent", souligne le texte de la fatwa diffusé par plusieurs médias locaux.
Les autorités soudanaises avaient indiqué la semaine dernière que le président Béchir allait assister au prochain sommet arabe de Doha, les 29 et 30 mars, malgré le mandat d'arrêt international délivré contre lui.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt le 4 mars contre Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile.
L'arrestation du président soudanais incombe aux Etats, car la CPI ne possède pas de force de police propre. Or, le Qatar n'a pas ratifié le Statut de Rome, texte fondateur de la CPI, et a de surcroît invité le président soudanais à se rendre au sommet arabe.
Mais, dans la presse, des hauts responsables soudanais ont dit craindre que l'avion présidentiel ne soit intercepté par des Etats parties de la CPI à sa sortie de l'espace aérien soudanais.
"Parce que vous êtes le symbole de la nation et son gardien (...) nous pensons que les motifs ne sont pas réunis (pour que vous assistiez au sommet arabe, ndlr) et que cette tâche peut être accomplie par d'autres personnes que vous", souligne la fatwa.