KHARTOUM — Neuf Soudanais condamnés à la peine capitale pour le meurtre et la décapitation en 2006 d'un journaliste islamiste de renom ont été pendus lundi dans une prison de Khartoum, ont indiqué des témoins à l'AFP.
Les neuf hommes ont été pendus lundi après-midi à la prison de Kober, dans le quartier de Khartoum-Nord. Les journalistes et les photographes sur place n'ont pu assister à l'exécution, mais ont pu parler aux familles après les pendaisons.
"J'ai vu les neuf personnes être pendues", a déclaré à la sortie de la prison un proche du journaliste assassiné qui n'a pas voulu être identifié.
Dix hommes avaient été condamnés en novembre 2007 à la peine capitale pour avoir assassiné en 2006 Mohammed Taha Mohammed Ahmed, rédacteur en chef du quotidien al-Wifaq, réputé proche des Frères musulmans. L'un d'eux avait par la suite été relâché.
Ces hommes, appartenant à la tribu des Four, originaire du Darfour (ouest), avaient été reconnus coupables d'avoir enlevé le journaliste et de l'avoir décapité pour se venger d'articles écrits par lui dans al-Wifaq, les estimant hostiles à leur tribu et à la cause des rebelles du Darfour.
La guerre civile au Darfour a fait jusqu'à 300.000 morts selon l'ONU --10.000 selon Khartoum-- et 2,7 millions de déplacés depuis le début en 2003 de ce conflit opposant de nombreux groupes rebelles aux forces gouvernementales et leurs alliés.
Mohammed Taha Mohammed Ahmed avait été en 2005 au coeur d'une polémique avec des islamistes radicaux après un article sur l'origine familiale du prophète Mahomet. Le journal avait ensuite été suspendu par les autorités.
Les neuf hommes ont été pendus lundi après-midi à la prison de Kober, dans le quartier de Khartoum-Nord. Les journalistes et les photographes sur place n'ont pu assister à l'exécution, mais ont pu parler aux familles après les pendaisons.
"J'ai vu les neuf personnes être pendues", a déclaré à la sortie de la prison un proche du journaliste assassiné qui n'a pas voulu être identifié.
Dix hommes avaient été condamnés en novembre 2007 à la peine capitale pour avoir assassiné en 2006 Mohammed Taha Mohammed Ahmed, rédacteur en chef du quotidien al-Wifaq, réputé proche des Frères musulmans. L'un d'eux avait par la suite été relâché.
Ces hommes, appartenant à la tribu des Four, originaire du Darfour (ouest), avaient été reconnus coupables d'avoir enlevé le journaliste et de l'avoir décapité pour se venger d'articles écrits par lui dans al-Wifaq, les estimant hostiles à leur tribu et à la cause des rebelles du Darfour.
La guerre civile au Darfour a fait jusqu'à 300.000 morts selon l'ONU --10.000 selon Khartoum-- et 2,7 millions de déplacés depuis le début en 2003 de ce conflit opposant de nombreux groupes rebelles aux forces gouvernementales et leurs alliés.
Mohammed Taha Mohammed Ahmed avait été en 2005 au coeur d'une polémique avec des islamistes radicaux après un article sur l'origine familiale du prophète Mahomet. Le journal avait ensuite été suspendu par les autorités.