Tchad: Boniface donne son point de vue sur le Cinquantenaire

Il était directeur adjoint du cabinet du Premier Ministre, ministre chargé de la décentralisation, Secrétaire d’Etat à la Défense nationale, Ministre de Mines et de l’Energie, Directeur adjoint du cabinet civil du Président de la République, gouverneur de la Tandjilé, gouverneur du Mayo kebbi Est et conseiller juridique à la Médiature, actuel poste qu’il occupe.

Par ELYSEE. N

Le conseiller juridique se réjouit de l’organisation du cinquantenaire qui a lieu aujourd’hui.  Il saisit l’opportunité pour inviter les Tchadiens sans distinction à  se réconcilier et à s’unir pour construire leur pays.

A en croire le juriste, cette fête doit marquer nécessairement la fin de Kermesse et le désordre de tout genre. Il a par ailleurs salué les efforts déployés par le gouvernement ces derniers temps et surtout la construction de la place qui, aujourd’hui abrite le cinquantenaire.

L’ancien ministre de la décentralisation n’a pas perdu de vue de  lancer un appel aux mécontents se trouvant encore  au maquis d’enterrer l’arme de guerre.

Abordant le sujet politique, le fournisseur des éléments juridiques note que le Tchad est en face d’une mutation, une pratique nouvelle qui vient de voir le jour. I

l cite entre autres l’alliance politique  signée entre les partis politiques  afin de leur permettre d’aller aux élections d’une manière organisée. La situation sociale prise en main ces derniers temps par le gouvernement n’est pas du reste.

De son point de vue, le gouvernement est en train de structurer les secteurs informels, c’est dire le tissu économique en baissant le prix des denrées alimentaires.

L’ancien directeur du cabinet du PM déplore en outre l’effectif pléthorique des militaires dans l’armée nationale ainsi l’enrôlement des mineurs dans des groupes armés surtout dans le rang des rebelles.

S’agissant de la vie chère, M. Gauguelni Boniface qualifie les véreux commerçants des gens de mauvaise foi qui ne respectent pas l’autorité de l’Etat.

Il regrette trop du moment où son pays le Tchad est reconnu  en tant grand producteur d’élevage et ses fils achètent très cher la viande de leurs animaux.

Le conseiller  juridique à la Médiature se pose enfin la question de savoir si derrière cette exagération de prix des marchandises ne se cache-t-il pas une volonté de nuire  aux efforts du gouvernement ?