Paris, France (PANA) - L'ancien Premier ministre tchadien, Fidel MOUNGAR, exprimé, lundi à Paris, des craintes de voir les affrontements armés reprendre dans son pays, estimant que la mise en échec de l'offensive récente de l'Union des forces de la résistance (UFR, rébellion) complique la crise au Tchad.
"Le camp gouvernemental est en droit de crier victoire. On peut malheureusement craindre que le répit ne soit que provisoire tant que les problèmes ne sont pas réglés dans leurs fondements essentiels", a-t-il déclaré à la PANA.
L'ex-Premier ministre tchadien (1993), qui exerce comme chirurgien hospitalier en France, a estimé que la seule solution durable à la crise tchadienne demeure la réconciliation nationale à travers "une négociation inter-tchadienne".
"La guerre inter-tchadienne n'est pas une fatalité. Elle est inutile, nocive et contraire à l'intérêt national. Aucune Tchadienne, aucun Tchadien, aucun groupe ou institution ne peut se dispenser de concessions réelles pour la réconciliation et la paix dans notre pays", a dit M. MOUNGAR.
Il a toutefois admis que les négociations entre les protagonistes de la crise tchadienne seraient difficiles.
"Le désir de vengeance, de victoire, est plus fort que l'envie de réconciliation. Ceux qui n'ont pas intégré cette donne l'ont payé de leur vie et la liste est relativement longue", a poursuivi l'ancien PM.
Il a appelé au sursaut patriotique des Tchadiens, tout en soulignant que les protagonistes de la crise se connaissent très bien.
"Les couples fusionnels sont réputés difficiles à concilier en cas de rupture. Mais à cœur vaillant, rien d'impossible même si ce sera très difficile", a encore dit M. MOUNGAR.
"Le camp gouvernemental est en droit de crier victoire. On peut malheureusement craindre que le répit ne soit que provisoire tant que les problèmes ne sont pas réglés dans leurs fondements essentiels", a-t-il déclaré à la PANA.
L'ex-Premier ministre tchadien (1993), qui exerce comme chirurgien hospitalier en France, a estimé que la seule solution durable à la crise tchadienne demeure la réconciliation nationale à travers "une négociation inter-tchadienne".
"La guerre inter-tchadienne n'est pas une fatalité. Elle est inutile, nocive et contraire à l'intérêt national. Aucune Tchadienne, aucun Tchadien, aucun groupe ou institution ne peut se dispenser de concessions réelles pour la réconciliation et la paix dans notre pays", a dit M. MOUNGAR.
Il a toutefois admis que les négociations entre les protagonistes de la crise tchadienne seraient difficiles.
"Le désir de vengeance, de victoire, est plus fort que l'envie de réconciliation. Ceux qui n'ont pas intégré cette donne l'ont payé de leur vie et la liste est relativement longue", a poursuivi l'ancien PM.
Il a appelé au sursaut patriotique des Tchadiens, tout en soulignant que les protagonistes de la crise se connaissent très bien.
"Les couples fusionnels sont réputés difficiles à concilier en cas de rupture. Mais à cœur vaillant, rien d'impossible même si ce sera très difficile", a encore dit M. MOUNGAR.