Rencontre du chef de l'Etat tchadien avec les représentants des populations du Ouaddaï et Sila, à Abéché.
Le président de la République, Idriss Déby a annoncé ce mercredi matin à Abéché un ensemble de mesures destinées à lutter contre les affrontements intercommunautaires et la détention illégale d'armes de guerre sur toute l'étendue du territoire. Devant les responsables administratifs, civils et militaires des provinces du Ouaddaï et de Sila, le chef de l'Etat a évoqué un "grave problème qui touche la vie de la population".
Désormais, ordonne le chef de l’Etat, tout citoyen qui détient une arme sera dépossédé, jugé et condamné. Une opération de fouille systématique sera lancée dès la fin de ce mois sous la supervision du président Idriss Déby.
"Le port des armes est réglementé par des textes de la République. Les armes aujourd'hui c'est comme des cacahuètes, on en trouve dans tous les marchés. Celui qui n'a pas le droit de porter une arme de guerre doit être jugé et condamné. On ne prend pas seulement l'arme et on laisse le détenteur. L'introduction des armes, c'est ça qui affaiblit l'autorité de l'Etat", déclare Idriss Déby.
"Je lance ici un appel sur l'ensemble du territoire, tout individu qui a une arme de guerre, qu'il dépose lui même cette arme là, qu'il remette à l'autorité la plus proche. Je procéderai à une fouille systématique sur l'ensemble du territoire et la justice fera son travail. Cette opération va débuter d'ici la fin de ce mois. L'arme c'est contreproductif pour la paix et le développement. Pourquoi avoir une arme ? La sécurité des personnes et des biens est garantie par la République, par les forces de sécurité. Remettez les armes", affirme-t-il.
Le chef de l'Etat a donné des instructions pour que tous ceux des forces de sécurité intérieure en détention pour avoir tuer dans le cadre de leur travail, soient libérés sur l’ensemble du territoire.
Le système de réquisition sera restauré pour permettre aux agents de sécurité de faire usage de leurs armes lorsqu'ils font l’objet des tirs.
Désormais, ordonne le chef de l’Etat, tout citoyen qui détient une arme sera dépossédé, jugé et condamné. Une opération de fouille systématique sera lancée dès la fin de ce mois sous la supervision du président Idriss Déby.
"Le port des armes est réglementé par des textes de la République. Les armes aujourd'hui c'est comme des cacahuètes, on en trouve dans tous les marchés. Celui qui n'a pas le droit de porter une arme de guerre doit être jugé et condamné. On ne prend pas seulement l'arme et on laisse le détenteur. L'introduction des armes, c'est ça qui affaiblit l'autorité de l'Etat", déclare Idriss Déby.
"Je lance ici un appel sur l'ensemble du territoire, tout individu qui a une arme de guerre, qu'il dépose lui même cette arme là, qu'il remette à l'autorité la plus proche. Je procéderai à une fouille systématique sur l'ensemble du territoire et la justice fera son travail. Cette opération va débuter d'ici la fin de ce mois. L'arme c'est contreproductif pour la paix et le développement. Pourquoi avoir une arme ? La sécurité des personnes et des biens est garantie par la République, par les forces de sécurité. Remettez les armes", affirme-t-il.
Le chef de l'Etat a donné des instructions pour que tous ceux des forces de sécurité intérieure en détention pour avoir tuer dans le cadre de leur travail, soient libérés sur l’ensemble du territoire.
Le système de réquisition sera restauré pour permettre aux agents de sécurité de faire usage de leurs armes lorsqu'ils font l’objet des tirs.