N'DJAMENA — Le gouvernement du Tchad a affirmé vendredi avoir bombardé des positions rebelles sur le territoire tchadien, et non le Darfour (ouest du Soudan), démentant des accusations de raids aériens lancées la veille par des sources militaires soudanaises.
"C'est l'Union des forces pour la résistance (UFR, coalition des huit plus importantes factions rebelles tchadiennes, NDLR) que nous avons visée et non des villages soudanais", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Mahamat Hissène.
Selon lui, les bombardements ont visé des cibles dans l'est du Tchad, frontalier du Soudan, ce que confirme le porte-parole de l'UFR, Abderaman Koulamallah, dans un communiqué reçu par Alwihda.
L'UFR mentionne des raids de l'aviation tchadienne jeudi et vendredi "dans le secteur de la ville tchadienne de Tissi", ayant tué selon elle neuf civils. Ce bilan n'avait pu être confirmé d'autre source.
Jeudi, le site Internet du Centre de presse soudanais, réputé proche des services de renseignement du Soudan, avait rapporté, en citant des officiers soudanais, que deux avions tchadiens avaient bombardé la région d'Umm Dukhun, dans l'ouest du Darfour, sans faire de victime.
Le porte-parole du gouvernement tchadien a répondu que "l'aviation tchadienne (savait) choisir ses cibles".
"Profitant de la saison des pluies, le Soudan tente de faire infiltrer ses mercenaires avec des armes et des mines pour nous déstabiliser et nous avons décidé de les +traiter+ par l'aviation pour les détruire", a-t-il accusé.
Dans son communiqué, l'UFR affirme avoir "répliqué avec efficacité" à l'aviation tchadienne.
"Ces bombardement ont été précédés par le survol de nos positions par l'armée française", fournissant ainsi "à l'armée gouvernementale (du Tchad) des renseignements pour lui permettre de bombarder (ces) positions", et ce, "malgré nos précédentes mises en gardes", déclare la coalition rebelle.
"Nous réitérons notre demande à la France de s'abstenir de tout acte de belligérance contre l'UFR qui ne peut rester longtemps insensible à l'implication de ce pays ami dans le conflit tchadien", ajoute-t-elle.
L'UFR avait lancé le 4 mai une offensive à partir du Darfour, qui a été repoussée par l'armée tchadienne au terme de violents combats.
L'est du Tchad est le théâtre permanent de combats entre armée et mouvements rebelles tchadiens - venus du Soudan ou de Libye - depuis près de 20 ans ou les combats sont fréquents depuis 2005.
"C'est l'Union des forces pour la résistance (UFR, coalition des huit plus importantes factions rebelles tchadiennes, NDLR) que nous avons visée et non des villages soudanais", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Mahamat Hissène.
Selon lui, les bombardements ont visé des cibles dans l'est du Tchad, frontalier du Soudan, ce que confirme le porte-parole de l'UFR, Abderaman Koulamallah, dans un communiqué reçu par Alwihda.
L'UFR mentionne des raids de l'aviation tchadienne jeudi et vendredi "dans le secteur de la ville tchadienne de Tissi", ayant tué selon elle neuf civils. Ce bilan n'avait pu être confirmé d'autre source.
Jeudi, le site Internet du Centre de presse soudanais, réputé proche des services de renseignement du Soudan, avait rapporté, en citant des officiers soudanais, que deux avions tchadiens avaient bombardé la région d'Umm Dukhun, dans l'ouest du Darfour, sans faire de victime.
Le porte-parole du gouvernement tchadien a répondu que "l'aviation tchadienne (savait) choisir ses cibles".
"Profitant de la saison des pluies, le Soudan tente de faire infiltrer ses mercenaires avec des armes et des mines pour nous déstabiliser et nous avons décidé de les +traiter+ par l'aviation pour les détruire", a-t-il accusé.
Dans son communiqué, l'UFR affirme avoir "répliqué avec efficacité" à l'aviation tchadienne.
"Ces bombardement ont été précédés par le survol de nos positions par l'armée française", fournissant ainsi "à l'armée gouvernementale (du Tchad) des renseignements pour lui permettre de bombarder (ces) positions", et ce, "malgré nos précédentes mises en gardes", déclare la coalition rebelle.
"Nous réitérons notre demande à la France de s'abstenir de tout acte de belligérance contre l'UFR qui ne peut rester longtemps insensible à l'implication de ce pays ami dans le conflit tchadien", ajoute-t-elle.
L'UFR avait lancé le 4 mai une offensive à partir du Darfour, qui a été repoussée par l'armée tchadienne au terme de violents combats.
L'est du Tchad est le théâtre permanent de combats entre armée et mouvements rebelles tchadiens - venus du Soudan ou de Libye - depuis près de 20 ans ou les combats sont fréquents depuis 2005.