Les anciens présidents tchadiens Lol Mahamat Choua (G) et Félix Malloum (D) le 21 juin 2008 à N'djamena
N'DJAMENA - Un deuil national de dix jours a été décrété au Tchad à compter de samedi, à la suite du décès de l'ex-président tchadien (1975-1979) Félix Malloum, des suites d'un arrêt cardiaque vendredi à Paris où il avait été hospitalisé, a appris l'AFP de sources officielles.
"Le général Félix Malloum est décédé aujourd'hui (vendredi) à 13H30 (11H30 GMT) à l'hôpital américain de Neuilly à Paris des suites d'un arrêt cardiaque", a affirmé la présidence dans un bref communiqué, sans donner plus de détails.
Selon une source officielle jointe par l'AFP à N'Djamena, il avait été évacué la semaine dernière vers la France pour des raisons de santé.
Jusqu'à vendredi soir, aucune information n'avait pu être immédiatement obtenue sur l'éventuel rapatriement de sa dépouille mortelle, et les dates et lieux de son inhumation.
Le président Idriss Deby Itno a signé un décret annonçant "un deuil national de dix jours", du 13 au 22 juin, en raison de ce décès.
"Les drapeaux sont mis en berne pendant la période de deuil et toute manifestation à caractère festif est interdite", précise le texte dont l'AFP a obtenu copie.
Né le 10 septembre 1932 à Fort Archambault (actuellement Sarh), dans le sud du pays, Félix Malloum est un ancien combattant de la guerre d'Indochine.
Premier chef d'état-major de l'armée tchadienne au lendemain de l'indépendance, il avait été arrêté en 1973 par le premier président du Tchad, François Tombalbaye.
Il avait été libéré en 1975 à la faveur d'un coup d'Etat contre M. Tombalbaye -tué lors de la prise du pourvoir-, puis désigné président par les putschistes organisés en Conseil supérieur militaire (CSM).
Quelques mois plus tard, en septembre 1975, le général Malloum avait ordonné la fermeture de la base de l'armée française sur le territoire, devenue effective un mois et demi plus tard.
L'année suivante, lors d'une visite à N'Djamena de Jacques Chirac, alors Premier ministre français, le Tchad et la France avaient signé un accord de coopération militaire en remplacement des accords de défense qui liaient les deux pays depuis 1960.
Le régime du général Malloum a été marqué par une instabilité politique et des guerres mettant aux prises plusieurs groupes armés, dont un conduit par Hissène Habré, qui fut son Premier ministre.
Félix Malloum a été chassé du pouvoir par Hissène Habré et contraint à l'exil en 1979.
Après 23 ans d'absence, il était rentré au Tchad en 2002. Depuis, il s'était retiré de la vie politique et publique. Promu en mars 2002 général de division par M. Deby , il bénéficiait de tous les avantages accordés aux anciens présidents.
"Le général Félix Malloum est décédé aujourd'hui (vendredi) à 13H30 (11H30 GMT) à l'hôpital américain de Neuilly à Paris des suites d'un arrêt cardiaque", a affirmé la présidence dans un bref communiqué, sans donner plus de détails.
Selon une source officielle jointe par l'AFP à N'Djamena, il avait été évacué la semaine dernière vers la France pour des raisons de santé.
Jusqu'à vendredi soir, aucune information n'avait pu être immédiatement obtenue sur l'éventuel rapatriement de sa dépouille mortelle, et les dates et lieux de son inhumation.
Le président Idriss Deby Itno a signé un décret annonçant "un deuil national de dix jours", du 13 au 22 juin, en raison de ce décès.
"Les drapeaux sont mis en berne pendant la période de deuil et toute manifestation à caractère festif est interdite", précise le texte dont l'AFP a obtenu copie.
Né le 10 septembre 1932 à Fort Archambault (actuellement Sarh), dans le sud du pays, Félix Malloum est un ancien combattant de la guerre d'Indochine.
Premier chef d'état-major de l'armée tchadienne au lendemain de l'indépendance, il avait été arrêté en 1973 par le premier président du Tchad, François Tombalbaye.
Il avait été libéré en 1975 à la faveur d'un coup d'Etat contre M. Tombalbaye -tué lors de la prise du pourvoir-, puis désigné président par les putschistes organisés en Conseil supérieur militaire (CSM).
Quelques mois plus tard, en septembre 1975, le général Malloum avait ordonné la fermeture de la base de l'armée française sur le territoire, devenue effective un mois et demi plus tard.
L'année suivante, lors d'une visite à N'Djamena de Jacques Chirac, alors Premier ministre français, le Tchad et la France avaient signé un accord de coopération militaire en remplacement des accords de défense qui liaient les deux pays depuis 1960.
Le régime du général Malloum a été marqué par une instabilité politique et des guerres mettant aux prises plusieurs groupes armés, dont un conduit par Hissène Habré, qui fut son Premier ministre.
Félix Malloum a été chassé du pouvoir par Hissène Habré et contraint à l'exil en 1979.
Après 23 ans d'absence, il était rentré au Tchad en 2002. Depuis, il s'était retiré de la vie politique et publique. Promu en mars 2002 général de division par M. Deby , il bénéficiait de tous les avantages accordés aux anciens présidents.