Dans une atmosphère tintée de sentiment d’amertume et de misère, la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad (CIST) a commémoré la fête internationale de travail, au ministère des Affaires Etrangères. C’est le ministre de l’Environnement, M. Brah Mahamat qui y a représenté le gouvernement à la cérémonie. Compte rendu.
L’engouement n’étant pas de taille. L’atmosphère et l’ambiance n’y ont pas sied. C’est dans la morosité totale que la commémoration de cette fête s’est passée. Cela émane du contexte. C’est ce que justifie le Secrétaire Général de la CIST, M. Mahamat Nasradine Moussa, dans son allocution « Le 1er mai, cette année est une journée spéciale du fait de la situation sociale désastreuse qu’on vécue et vivent encore les travailleuses et travailleurs du Tchad ». C’est ainsi que cette fête se ressemble plus une manifestation revendicative plutôt qu’une journée de réjouissances. Ce, malgré la présence des danseurs qui ont tenté e galvaniser le public.
Toutes les interventions pointent du doigt les 16 mesures du gouvernement prises tambour battant visant à « la réduction des charges de l’Etat et l’accroissement des recettes publiques ». Mais hélas ! Rien ne bouge « Contrairement à la ‘’bonne volonté’’ du gouvernement à payer les salaires à termes échus, on constate qu’il y a toujours des poches d’arriérés de salaires dans certaines régions et institutions de l’Etat… », nargue le Sg de la CIST, Mahamat Nasradine. Il devait énumérer « …le retard de paiement des pensions des retraités et veuves, le non paiement des subsides des maitres communautaires, le non paiement des différentes primes des enseignants et chercheurs du supérieur, le non paiement des frais de transports régis par le décret N°567 de 2007, la lenteur de traitement de dossiers de titularisation et de confirmation au niveau de la primature, gel des effets financiers des avancements par une simple note circulaire du premier ministre au mépris de la loi de finance 2017, etc. ».
Dans un style indirect, le ministre de l’Environnement, Brah Mahamat, représentant son collègue de la Fonction publique, temporise les militants de la CIST. « Je voudrais vous rassurer que face à la situation socioéconomique difficile, caractérisée par une baisse drastique de recettes, le gouvernement de la République n’avait pas d’autre choix que de prendre des mesures de sorties de crise diversement appréciées aujourd’hui. Cela n’a nullement était fait de gaieté de cœur, et le gouvernement n’a aucun intérêt à maintenir les travailleuses et les travailleurs dans la souffrance. C’est juste un sacrifice, au demeurant, circonstanciel qu’il est demandé à chacun de nous de le consentir ».
Cependant, pour Nasradine, c’est une mesure inefficace, et que, d’ailleurs, ce n’est pas sur le dos des travailleurs que le gouvernement pourrait résoudre cette crise.
C’est d’ailleurs à juste titre que le président du comité d’organisation de ladite fête, M. Kokozou Salamassou , semble vouloir faire sonner la fin de récréation de la stagnation actuelle. C’est ainsi qu'il rappelle le contexte dans lequel est née cette fête a Chicago aux Etats-Unis, ou des travailleurs ont perdu de leurs vies pour revendiquer leurs conditions de vie et de travail. C’est aussi pourquoi le thème choisi est : Le travail, pas à n’importe quel prix.
L’engouement n’étant pas de taille. L’atmosphère et l’ambiance n’y ont pas sied. C’est dans la morosité totale que la commémoration de cette fête s’est passée. Cela émane du contexte. C’est ce que justifie le Secrétaire Général de la CIST, M. Mahamat Nasradine Moussa, dans son allocution « Le 1er mai, cette année est une journée spéciale du fait de la situation sociale désastreuse qu’on vécue et vivent encore les travailleuses et travailleurs du Tchad ». C’est ainsi que cette fête se ressemble plus une manifestation revendicative plutôt qu’une journée de réjouissances. Ce, malgré la présence des danseurs qui ont tenté e galvaniser le public.
Toutes les interventions pointent du doigt les 16 mesures du gouvernement prises tambour battant visant à « la réduction des charges de l’Etat et l’accroissement des recettes publiques ». Mais hélas ! Rien ne bouge « Contrairement à la ‘’bonne volonté’’ du gouvernement à payer les salaires à termes échus, on constate qu’il y a toujours des poches d’arriérés de salaires dans certaines régions et institutions de l’Etat… », nargue le Sg de la CIST, Mahamat Nasradine. Il devait énumérer « …le retard de paiement des pensions des retraités et veuves, le non paiement des subsides des maitres communautaires, le non paiement des différentes primes des enseignants et chercheurs du supérieur, le non paiement des frais de transports régis par le décret N°567 de 2007, la lenteur de traitement de dossiers de titularisation et de confirmation au niveau de la primature, gel des effets financiers des avancements par une simple note circulaire du premier ministre au mépris de la loi de finance 2017, etc. ».
Dans un style indirect, le ministre de l’Environnement, Brah Mahamat, représentant son collègue de la Fonction publique, temporise les militants de la CIST. « Je voudrais vous rassurer que face à la situation socioéconomique difficile, caractérisée par une baisse drastique de recettes, le gouvernement de la République n’avait pas d’autre choix que de prendre des mesures de sorties de crise diversement appréciées aujourd’hui. Cela n’a nullement était fait de gaieté de cœur, et le gouvernement n’a aucun intérêt à maintenir les travailleuses et les travailleurs dans la souffrance. C’est juste un sacrifice, au demeurant, circonstanciel qu’il est demandé à chacun de nous de le consentir ».
Cependant, pour Nasradine, c’est une mesure inefficace, et que, d’ailleurs, ce n’est pas sur le dos des travailleurs que le gouvernement pourrait résoudre cette crise.
C’est d’ailleurs à juste titre que le président du comité d’organisation de ladite fête, M. Kokozou Salamassou , semble vouloir faire sonner la fin de récréation de la stagnation actuelle. C’est ainsi qu'il rappelle le contexte dans lequel est née cette fête a Chicago aux Etats-Unis, ou des travailleurs ont perdu de leurs vies pour revendiquer leurs conditions de vie et de travail. C’est aussi pourquoi le thème choisi est : Le travail, pas à n’importe quel prix.