TCHAD - L'Union des forces de la résistance (UFR), regroupant depuis le 18 janvier les principales factions tchadiennes hostiles au pouvoir, a annoncé jeudi à l'AFP avoir enregistré son premier ralliement et a critiqué les accusations du président Idriss Deby contre le Soudan.
"Il y a eu un premier ralliement d'un colonel qui est venu avec 45 hommes. Il s'agit du colonel Mahmout Manane Kabroua dit +Kamougué+", a affirmé Abderaman Koulamallah, porte-parole de l'UFR, soulignant que l'officier avait quitté Adré (est) pour Hadjer Marfaïne, ville située sur la frontière soudano-tchadienne où sont actuellement réunis la plupart des chefs rebelles.
"C'est la preuve que les gens nous font confiance" a-t-il ajouté, joint au téléphone depuis Libreville.
Les ralliements dans un sens ou dans l'autre ont été fréquents dans la guerre au Tchad par le passé, rebelles et armées offrant souvent des avantages (rang, primes) aux ralliés.
Par ailleurs, l'UFR a réagi aux accusations du président Idriss Deby Itno selon lequel Khartoum était derrière sa création.
"Il est paradoxal qu'après avoir puissamment armé les rebelles du JEM (Mouvement pour la justice et l'égalité) qui viennent d'attaquer plusieurs localités soudanaises, massacrant de paisibles citoyens, Idriss Deby habitué au ridicule s'en prend à ce pays frère du Tchad pour détourner l'attention et justifier son entreprise de déstabilisation des pays voisins", estime l'UFR dans un communiqué.
"C'est lui seul qui doit rendre compte de ses forfaitures et de son immixtion inacceptable dans les affaires des autres Etats", ajoute-t-il.
"Les forces combattantes de l'UFR s'engagent rapidement dans les jours qui viennent à dégager Deby et sa clique", conclut le texte, promettant une nouvelle offensive rebelle, sans date.
Le Soudan a accusé jeudi l'armée tchadienne d'avoir franchi la frontière pour ravitailler les JEM au Darfour (ouest du Soudan).
N'Djamena a de son côté accusé Khartoum de "forfaiture" estimant qu'il avait contribué à créer "cette nouvelle alliance créée au forceps" pour "déstabiliser le Tchad".
"Il y a eu un premier ralliement d'un colonel qui est venu avec 45 hommes. Il s'agit du colonel Mahmout Manane Kabroua dit +Kamougué+", a affirmé Abderaman Koulamallah, porte-parole de l'UFR, soulignant que l'officier avait quitté Adré (est) pour Hadjer Marfaïne, ville située sur la frontière soudano-tchadienne où sont actuellement réunis la plupart des chefs rebelles.
"C'est la preuve que les gens nous font confiance" a-t-il ajouté, joint au téléphone depuis Libreville.
Les ralliements dans un sens ou dans l'autre ont été fréquents dans la guerre au Tchad par le passé, rebelles et armées offrant souvent des avantages (rang, primes) aux ralliés.
Par ailleurs, l'UFR a réagi aux accusations du président Idriss Deby Itno selon lequel Khartoum était derrière sa création.
"Il est paradoxal qu'après avoir puissamment armé les rebelles du JEM (Mouvement pour la justice et l'égalité) qui viennent d'attaquer plusieurs localités soudanaises, massacrant de paisibles citoyens, Idriss Deby habitué au ridicule s'en prend à ce pays frère du Tchad pour détourner l'attention et justifier son entreprise de déstabilisation des pays voisins", estime l'UFR dans un communiqué.
"C'est lui seul qui doit rendre compte de ses forfaitures et de son immixtion inacceptable dans les affaires des autres Etats", ajoute-t-il.
"Les forces combattantes de l'UFR s'engagent rapidement dans les jours qui viennent à dégager Deby et sa clique", conclut le texte, promettant une nouvelle offensive rebelle, sans date.
Le Soudan a accusé jeudi l'armée tchadienne d'avoir franchi la frontière pour ravitailler les JEM au Darfour (ouest du Soudan).
N'Djamena a de son côté accusé Khartoum de "forfaiture" estimant qu'il avait contribué à créer "cette nouvelle alliance créée au forceps" pour "déstabiliser le Tchad".