LIBREVILLE - L'Union des forces de la résistance (UFR), alliance des principales factions rebelles du Tchad, a appelé lundi la France et les "pays amis" à observer "une stricte neutralité", affirmant que ses positions avaient été survolées dernièrement par des avions non identifiés.
"L'UFR lance un appel à la France et aux pays amis de garder une stricte neutralité dans le conflit interne tchadien qui ne les regarde pas", déclare son porte-parole, Abderaman Koulamallah, dans un communiqué reçu par l'AFP à Libreville.
La rébellion "dénonce (...) le survol de ses positions par des avions de chasse qu'elle ne peut à l'heure actuelle identifier et qui fournissent des informations militaires pour permettre le bombardement de nos forces, ce qui a été le cas ces dernières 48 heures".
"Etant donné que le Tchad possède des avions de chasse, tout survol des positions des forces de l'UFR sera considéré comme un acte hostile et subira la réplique appropriée", prévient le porte-parole rebelle.
Aucun dirigeant de l'UFR n'était joignable lundi. La plupart d'entre eux se trouvent près de la frontière soudano-tchadienne, où les communications sont difficiles.
Jointe par l'AFP à N'Djamena, une source gouvernementale tchadienne n'a pas souhaité réagir.
Les forces françaises stationnées au Tchad disposent de chasseurs Mirage F1, d'avions d'observation Atlantique 2 et de Transall dont un muni d'une caméra thermique, avait-on indiqué de source française en février 2008, après une attaque rebelle ayant manqué de renverser le régime du président Idriss Deby Itno. Ces forces françaises fournissent régulièrement à l'armée tchadienne des renseignements obtenus lors de vols de reconnaissance, notamment dans l'est du pays.
L'UFR "appelle les organisations internationales" à "vaquer librement et calmement à leurs occupations", mais "renouvelle son appel à la population tchadienne de prendre toutes ses dispositions en s'éloignant des zones de conflit".
Ces appels interviennent alors que des observateurs, ainsi que des sources rebelles, ont évoqué ces derniers jours l'imminence d'une nouvelle offensive de la rébellion.
Base arrière des rebelles, le Soudan est souvent considéré comme le principal soutien de l'opposition armée tchadienne. Khartoum accuse de son côté N'Djamena de soutenir des rebelles soudanais au Darfour (ouest du Soudan).
Les deux pays ont signé dimanche à Doha un nouvel accord après de nombreuses ententes censées mettre fin à leurs différends mais restées lettre morte.
"L'UFR lance un appel à la France et aux pays amis de garder une stricte neutralité dans le conflit interne tchadien qui ne les regarde pas", déclare son porte-parole, Abderaman Koulamallah, dans un communiqué reçu par l'AFP à Libreville.
La rébellion "dénonce (...) le survol de ses positions par des avions de chasse qu'elle ne peut à l'heure actuelle identifier et qui fournissent des informations militaires pour permettre le bombardement de nos forces, ce qui a été le cas ces dernières 48 heures".
"Etant donné que le Tchad possède des avions de chasse, tout survol des positions des forces de l'UFR sera considéré comme un acte hostile et subira la réplique appropriée", prévient le porte-parole rebelle.
Aucun dirigeant de l'UFR n'était joignable lundi. La plupart d'entre eux se trouvent près de la frontière soudano-tchadienne, où les communications sont difficiles.
Jointe par l'AFP à N'Djamena, une source gouvernementale tchadienne n'a pas souhaité réagir.
Les forces françaises stationnées au Tchad disposent de chasseurs Mirage F1, d'avions d'observation Atlantique 2 et de Transall dont un muni d'une caméra thermique, avait-on indiqué de source française en février 2008, après une attaque rebelle ayant manqué de renverser le régime du président Idriss Deby Itno. Ces forces françaises fournissent régulièrement à l'armée tchadienne des renseignements obtenus lors de vols de reconnaissance, notamment dans l'est du pays.
L'UFR "appelle les organisations internationales" à "vaquer librement et calmement à leurs occupations", mais "renouvelle son appel à la population tchadienne de prendre toutes ses dispositions en s'éloignant des zones de conflit".
Ces appels interviennent alors que des observateurs, ainsi que des sources rebelles, ont évoqué ces derniers jours l'imminence d'une nouvelle offensive de la rébellion.
Base arrière des rebelles, le Soudan est souvent considéré comme le principal soutien de l'opposition armée tchadienne. Khartoum accuse de son côté N'Djamena de soutenir des rebelles soudanais au Darfour (ouest du Soudan).
Les deux pays ont signé dimanche à Doha un nouvel accord après de nombreuses ententes censées mettre fin à leurs différends mais restées lettre morte.