Le mouvement d'humeur des détenus ne faiblit pas à la maison d'arrêt d'Abéché. Quelques prisonniers sont parvenus à s'y échapper, hier, suite à une révolte de masse qui a été organisée afin de vider complètement les cellules. Parmi les trois gendarmes en faction lors de la précédente mutinerie dans la prison, deux d'entre-eux avaient été dépouillés de leurs armes.
Le reliquat de détenus se servent de la violence pour démoraliser les gendarmes, apeurés par les derniers évènements.
Une sous-alimentation des détenus
Cette mutinerie des prisonniers est due en grande partie à leur sous-alimentation, entretenue essentiellement par leur fournisseur qui met à leur disposition des denrées alimentaires pourries, avec la complaisance de certains responsables pénitentiaires, apôtres de gain facile.
L'État devra revoir ou bien procéder au contrôle systématique de l'alimentation des prisonniers dans les 36 prisons concernées du Tchad et, surtout d'attribuer le marché à tous les fournisseurs d'une manière équitable, et non pas d'en privilégier certains au détriment d'autres, tel que c'est le cas aujourd'hui.
Pourquoi le programme établi par le domaine public qui est de 375 Francs CFA par plat et par détenu, attribué à certains fournisseurs, ne s'applique-t-il pas au fournisseur Bokhit Mahamat Djamous à qui l'Etat paye 500 Francs CFA par repas, et qui fournit en nourriture six des plus grandes prisons du Tchad ? Ce qui pourrait sérieusement impacter le budget annuel du gouvernement à cause d'un fournisseur véreux, avec une prestation de service exécrable, et à l'origine de cette mutinerie.
A cela s'ajoute d'autres problèmes ; certains détenus croupissent dans des prisons depuis des mois sans être présentés à des juges et la concentration d'un nombre élevé de détenus dans des cellules exiguës. Ces défaillances sont à la base de la révolte que connaissent ou connaîtront d'autres prisons du pays.
Les détenus sont avant tout des citoyens tchadiens qui doivent être humainement bien traités.
Le reliquat de détenus se servent de la violence pour démoraliser les gendarmes, apeurés par les derniers évènements.
Une sous-alimentation des détenus
Cette mutinerie des prisonniers est due en grande partie à leur sous-alimentation, entretenue essentiellement par leur fournisseur qui met à leur disposition des denrées alimentaires pourries, avec la complaisance de certains responsables pénitentiaires, apôtres de gain facile.
L'État devra revoir ou bien procéder au contrôle systématique de l'alimentation des prisonniers dans les 36 prisons concernées du Tchad et, surtout d'attribuer le marché à tous les fournisseurs d'une manière équitable, et non pas d'en privilégier certains au détriment d'autres, tel que c'est le cas aujourd'hui.
Pourquoi le programme établi par le domaine public qui est de 375 Francs CFA par plat et par détenu, attribué à certains fournisseurs, ne s'applique-t-il pas au fournisseur Bokhit Mahamat Djamous à qui l'Etat paye 500 Francs CFA par repas, et qui fournit en nourriture six des plus grandes prisons du Tchad ? Ce qui pourrait sérieusement impacter le budget annuel du gouvernement à cause d'un fournisseur véreux, avec une prestation de service exécrable, et à l'origine de cette mutinerie.
A cela s'ajoute d'autres problèmes ; certains détenus croupissent dans des prisons depuis des mois sans être présentés à des juges et la concentration d'un nombre élevé de détenus dans des cellules exiguës. Ces défaillances sont à la base de la révolte que connaissent ou connaîtront d'autres prisons du pays.
Les détenus sont avant tout des citoyens tchadiens qui doivent être humainement bien traités.