En réaction à la décision du Premier Ministre Emmanuel Nadingar qui a décidé de faire baisser le prix du mouton à 20.000 Fcfa, certains commerçants ont vidé le marché du bétail, occasionnant ainsi une flambée de prix jamais vue.
Depuis deux années environ, la flambée des prix oppose le gouvernement aux commerçants. Dans une enquête annuelle, une association anglaise a constaté que le Tchad figure en troisième position sur la liste des pays les plus chers au Monde. Pour les habitants de N’Djamena, la cherté devient un enfer et il ne se passe pas un jour où on n’attire pas l’attention des autorités sur cette situation devenue insupportable. Mais le gouvernement, loin de traiter sérieusement cette question, contribue d’une manière improvisée à rendre encore plus difficile la situation. Quand le gouvernement a décidé de baisser le prix du ciment à 5000 F le sac, il a atteint 10 000. Quand il a décidé, la veille de la fête, à baisser le prix d’un agneau à 20 000 F, il a poussé les commerçant du bétail à multiplier le prix par trois voire quatre.
La solution ne s’improvise pas mais elle s’obtient grâce à une étude minutieuse impliquant tous les acteurs concernés. Ailleurs, le gouvernement décide de faire les prix lorsqu’il s’implique dans l’achat et la vente des produits. Pourquoi ne pas lancer des grands projets agricoles, d’élevage de moutons, ouvrir des magasins de ventes des produits subventionnés par l’Etat. C’est ainsi qu’on pourrait mettre les commerçants aux pas et combattre la flambée des prix.
Source: Alwihda
Depuis deux années environ, la flambée des prix oppose le gouvernement aux commerçants. Dans une enquête annuelle, une association anglaise a constaté que le Tchad figure en troisième position sur la liste des pays les plus chers au Monde. Pour les habitants de N’Djamena, la cherté devient un enfer et il ne se passe pas un jour où on n’attire pas l’attention des autorités sur cette situation devenue insupportable. Mais le gouvernement, loin de traiter sérieusement cette question, contribue d’une manière improvisée à rendre encore plus difficile la situation. Quand le gouvernement a décidé de baisser le prix du ciment à 5000 F le sac, il a atteint 10 000. Quand il a décidé, la veille de la fête, à baisser le prix d’un agneau à 20 000 F, il a poussé les commerçant du bétail à multiplier le prix par trois voire quatre.
La solution ne s’improvise pas mais elle s’obtient grâce à une étude minutieuse impliquant tous les acteurs concernés. Ailleurs, le gouvernement décide de faire les prix lorsqu’il s’implique dans l’achat et la vente des produits. Pourquoi ne pas lancer des grands projets agricoles, d’élevage de moutons, ouvrir des magasins de ventes des produits subventionnés par l’Etat. C’est ainsi qu’on pourrait mettre les commerçants aux pas et combattre la flambée des prix.
Source: Alwihda