Le Tchad n’a tiré aucune gloire, aucun prix de reconnaissance, aucun remerciement si ce n’est la satisfaction de tous les Tchadiens de voir leur pays accomplir son devoir de solidarité envers un pays frère, en l’occurrence le Mali qui a été abandonné aux mains des Jihadistes par la CDEAO. Au vu de l’expérience malienne, la question est posée sur la pertinence des engagements de notre armée sur des fronts extérieurs. Nous ne pouvons engagés des moyens matériels, humains et financiers pour ne récolter qu’incompréhension, ingratitude, hostilité et menaces sur des citoyens tchadiens comme c’est le cas en Centrafrique. Le temps n’est-il pas venu de consacrer nos maigres ressources pour des défis nationaux encore plus importants? Le tocsin n’a-t-il pas sonné pour exporter autrement l’image du Tchad en valorisant les échanges commerciaux, le sport et la « diplomatie pacifique »?
Nous avons dépensés des milliards de nos francs pour ne récolter qu’une méconnaissance et des attitudes biaisées envers notre pays. Ces sommes astronomiques pour notre économie pourraient aider à construire des routes, des écoles, des hôpitaux, des points d’adduction d’eau potable, acheter des médicaments, des équipements médicaux et former le personnel soignants pour soulager la souffrance de nos nombreux malades, former et donner du travail à nos nombreux étudiants et autres demandeurs d’emploi, moderniser notre élevage et notre agriculture pour rendre notre pays autosuffisant, etc. Nous ne sommes pas hostiles à des engagements militaires sur les theatres des opérations, mais la meilleure manière de le faire serait sous la bannière des Nations-unies comme soldats de la paix.
Aujourd’hui, la vie de milliers de tchadiens qui vivent en Centrafrique est menacée par les discours haineux, l’amorce des manifestations hostiles à notre pays et la récupération politique visant à mettre à tord tout le désordre en RCA sous le dos de notre pays. Nous ne pourrons assurer la sécurité et l’intégrité de tous nos compatriotes dont certains vivent depuis des décennies voire des générations entières en Centrafrique. On doit faire table rase sur toute velléité interventionniste, sauf en cas de force majeure pour défendre notre intégrité territoriale, la sécurité de nos institutions et celle de nos citoyens. Après plus de trois décennies de guerre, il est temps de transformer nos militaires en véritables agents de développement socioéconomique notamment en les intégrant dans des projets pilotes d’intérêt national. Notre pays en sortira grandi et ne sera pas obligé de dépenser des milliards pour faire face aux hostilités venant de partout.
On doit savoir investir intelligemment les produits de la manne pétrolière, en faisant des placements au Tchad et à l’étranger comme le faisait si habillement la société libyenne Lafico qui a investi des milliards dans le circuit économique mondial, anticipant ainsi l’épuisement des ressources pétrolières libyennes pour les générations futures. Et si on investissait tous ces milliards dans l’immobilier, l’hôtellerie, l’agriculture, le tourisme, etc.?
Abbas Kayangar
Nous avons dépensés des milliards de nos francs pour ne récolter qu’une méconnaissance et des attitudes biaisées envers notre pays. Ces sommes astronomiques pour notre économie pourraient aider à construire des routes, des écoles, des hôpitaux, des points d’adduction d’eau potable, acheter des médicaments, des équipements médicaux et former le personnel soignants pour soulager la souffrance de nos nombreux malades, former et donner du travail à nos nombreux étudiants et autres demandeurs d’emploi, moderniser notre élevage et notre agriculture pour rendre notre pays autosuffisant, etc. Nous ne sommes pas hostiles à des engagements militaires sur les theatres des opérations, mais la meilleure manière de le faire serait sous la bannière des Nations-unies comme soldats de la paix.
Aujourd’hui, la vie de milliers de tchadiens qui vivent en Centrafrique est menacée par les discours haineux, l’amorce des manifestations hostiles à notre pays et la récupération politique visant à mettre à tord tout le désordre en RCA sous le dos de notre pays. Nous ne pourrons assurer la sécurité et l’intégrité de tous nos compatriotes dont certains vivent depuis des décennies voire des générations entières en Centrafrique. On doit faire table rase sur toute velléité interventionniste, sauf en cas de force majeure pour défendre notre intégrité territoriale, la sécurité de nos institutions et celle de nos citoyens. Après plus de trois décennies de guerre, il est temps de transformer nos militaires en véritables agents de développement socioéconomique notamment en les intégrant dans des projets pilotes d’intérêt national. Notre pays en sortira grandi et ne sera pas obligé de dépenser des milliards pour faire face aux hostilités venant de partout.
On doit savoir investir intelligemment les produits de la manne pétrolière, en faisant des placements au Tchad et à l’étranger comme le faisait si habillement la société libyenne Lafico qui a investi des milliards dans le circuit économique mondial, anticipant ainsi l’épuisement des ressources pétrolières libyennes pour les générations futures. Et si on investissait tous ces milliards dans l’immobilier, l’hôtellerie, l’agriculture, le tourisme, etc.?
Abbas Kayangar