La Présidente Catherine Samba Panza (gauche) et son Idriss Déby (droite). Crédit photo : Sources
Les relations entre le Président tchadien Idriss Déby et son homologue centrafricaine Catherine Samba Panza sont "particulièrement difficile", révèle Jeune Afrique dans son numéro du 27 avril. Si la nouvelle ne surprend pas puisqu'elle circule depuis plusieurs semaines, une raison est avancée pour justifier cette mésentente.
L'appartenance religieuse du Premier ministre est au centre du problème car un accord tacite conclu entre les différents protagonistes de la crise centrafricain dont Déby prévoyait que le chef du gouvernement soit musulman sachant que le Président de la transition serait chrétien. Le chef de l'Etat tchadien l'a fait savoir clairement en face-a-face lors de la visite de Samba Panza en mi-février à N'Djamena.
"Le fait qu'il n'y ait pas un Premier ministre de confession musulmane laisse penser que les autorités centrafricaines minimisent la minorité musulmane, donnent l'occasion à la milice Anti-Balaka de continuer à renier cette communauté et écarte un peu plus la possibilité d'une nouvelle cohabitation. Quand les musulmans restent à Bangui, PK12, PK5, ils sont massacrés par les Anti-Balles AK et se sentent marginalisés, puis quand on les évacuent dans des endroits sécurisés du pays, particulièrement vers le Nord, tout le monde se réveille et crie au scandale en dénonçant la menace de partition. Quand ils restent c'est un problème, quand ils partent c'est un problème. Finalement ils doivent partir ou rester ?", s'exclame le journaliste Issa Abakar.
A cela vient s'ajouter le retrait du contingent tchadien de la MISCA et les accusations d'hypocrisies exprimés par de nombreux officiels tchadiens en réaction aux regrets de Samba Panza et de nombreux membres du gouvernement centrafricain à l'annonce du retrait des soldats de la MISCA.
Preuve d'une réelle frustration du Tchad "face aux accusations répétés", les soldats tchadiens qui constituaient la force tri-partite -avec la RCA et le Soudan- se sont également retirés.
"La honte pour la République Centrafricaine, pour ne pas avoir trouvé les voies et moyens de sortir de la crise qui perdure. La honte aussi pour ne pas sauver la vie des populations qui, par peur d’être tuées, se réfugient dans des camps des déplacés ou choisissent le chemin de l’exil dans un dénuement total. (...) on ne peut pas dans un pays mettre dans une partie du territoire telle ou telle communauté. Cela est contraire même aux idéaux de Centrafrique", s'indigne Salomon KOTRO, ancien député de la République de Centrafrique etPrésident l’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble.
Dans le cas où Samba Panza tenterait de rectifier le tir, la personne la plus en vue serait le Général Dhaffane qui a également exprimé la volonté de s'impliquer au service du pays.
L'appartenance religieuse du Premier ministre est au centre du problème car un accord tacite conclu entre les différents protagonistes de la crise centrafricain dont Déby prévoyait que le chef du gouvernement soit musulman sachant que le Président de la transition serait chrétien. Le chef de l'Etat tchadien l'a fait savoir clairement en face-a-face lors de la visite de Samba Panza en mi-février à N'Djamena.
"Le fait qu'il n'y ait pas un Premier ministre de confession musulmane laisse penser que les autorités centrafricaines minimisent la minorité musulmane, donnent l'occasion à la milice Anti-Balaka de continuer à renier cette communauté et écarte un peu plus la possibilité d'une nouvelle cohabitation. Quand les musulmans restent à Bangui, PK12, PK5, ils sont massacrés par les Anti-Balles AK et se sentent marginalisés, puis quand on les évacuent dans des endroits sécurisés du pays, particulièrement vers le Nord, tout le monde se réveille et crie au scandale en dénonçant la menace de partition. Quand ils restent c'est un problème, quand ils partent c'est un problème. Finalement ils doivent partir ou rester ?", s'exclame le journaliste Issa Abakar.
A cela vient s'ajouter le retrait du contingent tchadien de la MISCA et les accusations d'hypocrisies exprimés par de nombreux officiels tchadiens en réaction aux regrets de Samba Panza et de nombreux membres du gouvernement centrafricain à l'annonce du retrait des soldats de la MISCA.
Preuve d'une réelle frustration du Tchad "face aux accusations répétés", les soldats tchadiens qui constituaient la force tri-partite -avec la RCA et le Soudan- se sont également retirés.
"La honte pour la République Centrafricaine, pour ne pas avoir trouvé les voies et moyens de sortir de la crise qui perdure. La honte aussi pour ne pas sauver la vie des populations qui, par peur d’être tuées, se réfugient dans des camps des déplacés ou choisissent le chemin de l’exil dans un dénuement total. (...) on ne peut pas dans un pays mettre dans une partie du territoire telle ou telle communauté. Cela est contraire même aux idéaux de Centrafrique", s'indigne Salomon KOTRO, ancien député de la République de Centrafrique etPrésident l’association Oubangui-Chari pour le vivre ensemble.
Dans le cas où Samba Panza tenterait de rectifier le tir, la personne la plus en vue serait le Général Dhaffane qui a également exprimé la volonté de s'impliquer au service du pays.