TCHAD/SOUDAN – L’Union africaine (UA) vient de lancer un signal d’alarme face à la « dégradation de la situation » entre le Soudan et le Tchad, tous deux confrontés à des rébellions armées internes et en conflit larvé depuis des années, en dépit de plusieurs tentatives de médiation et « accords de paix ».
Khartoum et Ndjamena s’accusent mutuellement de « soutenir » les rébellions qui essaient de déstabiliser leurs régimes respectifs.
Le Président de la Commission de l’UA, Jean Ping, « est préoccupé par le risque de dégradation de la situation dans la région et les conséquences qui pourraient en résulter », affirme un communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’UA transmis à Ouestafnews.
Face à un tel risque de regain de tension, l’UA appelle les deux parties « à faire preuve de retenue et de s’abstenir de toute action susceptible d’entraver les efforts visant à promouvoir la paix et la stabilité ainsi que les principes du bon voisinage », souligne l’UA.
Il y a un an, en mars 2008, en marge du sommet de l’organisation de la Conférence islamique, les deux parties étaient parvenues à un accord à Dakar qui prévoyait la mise en place d’un groupe de contact pour le suivi dudit accord.
Cet accord de paix, le énième signé entre les deux parties, avait été rudement arraché par le président sénégalais Abdoulaye Wade, mais la réticence à l’époque du président Omar El Béchir à se présenter à la table de négociation avait installé le doute dans les esprits quant à la viabilité de l’accord.
Selon le communiqué de l’UA, l’ancien président du Burundi Pierre Buyoya s’était rendu, à la demande de l’organisation continentale africaine, dans les deux pays à la tête d’une délégation dont le rapport de mission devrait être incessamment étudié par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA.
Khartoum et Ndjamena s’accusent mutuellement de « soutenir » les rébellions qui essaient de déstabiliser leurs régimes respectifs.
Le Président de la Commission de l’UA, Jean Ping, « est préoccupé par le risque de dégradation de la situation dans la région et les conséquences qui pourraient en résulter », affirme un communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’UA transmis à Ouestafnews.
Face à un tel risque de regain de tension, l’UA appelle les deux parties « à faire preuve de retenue et de s’abstenir de toute action susceptible d’entraver les efforts visant à promouvoir la paix et la stabilité ainsi que les principes du bon voisinage », souligne l’UA.
Il y a un an, en mars 2008, en marge du sommet de l’organisation de la Conférence islamique, les deux parties étaient parvenues à un accord à Dakar qui prévoyait la mise en place d’un groupe de contact pour le suivi dudit accord.
Cet accord de paix, le énième signé entre les deux parties, avait été rudement arraché par le président sénégalais Abdoulaye Wade, mais la réticence à l’époque du président Omar El Béchir à se présenter à la table de négociation avait installé le doute dans les esprits quant à la viabilité de l’accord.
Selon le communiqué de l’UA, l’ancien président du Burundi Pierre Buyoya s’était rendu, à la demande de l’organisation continentale africaine, dans les deux pays à la tête d’une délégation dont le rapport de mission devrait être incessamment étudié par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA.