BANGUI - Le général Abdel Kader Baba Laddé, chef d'un petit groupe rebelle tchadien et le Médiateur de la République du Tchad Abderamane Moussa, ont signé lundi à Bangui un accord, relatif au retour des rebelles et leur chef au Tchad, a appris mardi l'AFP de source officielle.
Selon cet accord, annoncé à la radio, le général Baba Laddé s'engage à quitter la Centrafrique, à rentrer dans son pays, à collaborer avec le régime de N'djaména, à mettre fin définitivement aux hostilités entre son mouvement, le Front populaire pour le redressement (FPR) et le pouvoir.
L'accord tchadien a été signé au ministère du Désarmement à l'issue de deux jours de négociations a déclaré à l'AFP le général Xavier-Sylvestre Yangongo, ministre centrafricain du Désarmement.
L'accord prévoit aussi le cantonnement et le rapatriement des hommes du FPR stationnés à Takara et Gonaba dans la région de Kaga Bandoro au nord de la Centrafrique depuis 2008.
Je crois que nous avons mis fin définitivement aux hostilités. Le FPR s'engage à faire la paix, et nous demandons aux autorités centrafricaines et tchadiennes de nous faire confiance, le FPR va respecter ses engagements, a affirmé le général Baba Laddé à la radio nationale.
Le chef rebelle avait disparu d'octobre 2009 à août 2010, date à laquelle il était réapparu au Cameroun. Il affirmait avoir été détenu dix mois à N'Djamena et soutenait s'être évadé dans le courant du mois d'août 2010, sans que toutes ses affirmations puissent être confirmées par les autorités de N'Djamena. Le FPR avait accusé le pouvoir de Bangui, d'avoir enlevé puis extradé son leader à N'Djaména entraînant la brouille entre le FPR et Bangui.
S'estimant insuffisamment soutenu par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun, il avait à nouveau disparu en novembre pour réapparaître à nouveau en Centrafrique en janvier 2011.
Commentant l'accord à la radio nationale, le ministre Josué Binoua de l'Administration du Territoire a espéré que ce qui est dit, puisse ici et maintenant être traduit en actes concrets, pour devenir réalité.
Des éléments du FPR ont fui devant les attaques de l'armée tchadienne pour se replier en territoire centrafricain en 2008, à Kaga Bandoro, où ils sont souvent accusés de brigandages ou d'être coupeurs de route.
Selon cet accord, annoncé à la radio, le général Baba Laddé s'engage à quitter la Centrafrique, à rentrer dans son pays, à collaborer avec le régime de N'djaména, à mettre fin définitivement aux hostilités entre son mouvement, le Front populaire pour le redressement (FPR) et le pouvoir.
L'accord tchadien a été signé au ministère du Désarmement à l'issue de deux jours de négociations a déclaré à l'AFP le général Xavier-Sylvestre Yangongo, ministre centrafricain du Désarmement.
L'accord prévoit aussi le cantonnement et le rapatriement des hommes du FPR stationnés à Takara et Gonaba dans la région de Kaga Bandoro au nord de la Centrafrique depuis 2008.
Je crois que nous avons mis fin définitivement aux hostilités. Le FPR s'engage à faire la paix, et nous demandons aux autorités centrafricaines et tchadiennes de nous faire confiance, le FPR va respecter ses engagements, a affirmé le général Baba Laddé à la radio nationale.
Le chef rebelle avait disparu d'octobre 2009 à août 2010, date à laquelle il était réapparu au Cameroun. Il affirmait avoir été détenu dix mois à N'Djamena et soutenait s'être évadé dans le courant du mois d'août 2010, sans que toutes ses affirmations puissent être confirmées par les autorités de N'Djamena. Le FPR avait accusé le pouvoir de Bangui, d'avoir enlevé puis extradé son leader à N'Djaména entraînant la brouille entre le FPR et Bangui.
S'estimant insuffisamment soutenu par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun, il avait à nouveau disparu en novembre pour réapparaître à nouveau en Centrafrique en janvier 2011.
Commentant l'accord à la radio nationale, le ministre Josué Binoua de l'Administration du Territoire a espéré que ce qui est dit, puisse ici et maintenant être traduit en actes concrets, pour devenir réalité.
Des éléments du FPR ont fui devant les attaques de l'armée tchadienne pour se replier en territoire centrafricain en 2008, à Kaga Bandoro, où ils sont souvent accusés de brigandages ou d'être coupeurs de route.