Au marché de Goz Beida, dans la province de Sila, les jeunes travaillent d'arrache pied pour se prendre en charge et payer leur scolarité. Cette quête d'autosuffisance ne se fait pas sans peine, face à un taux de chômage élevé chez les jeunes.
Beaucoup d'entre eux pratiquent des activités commerciales. Certains viennent de loin, parfois 20 km de la ville pour exposer leurs marchandises. Ils fabriquent des nattes de secco et les vendent au marché de Goz Beida. Les acheteurs s'en servent généralement pour faire des enclos.
"Nous partons d'abord au champ pendant une journée pour récolter les pailles de secco et les ramener à la maison. C'est avec ça que nous préparons les nattes, ce qui nous permet de subvenir à nos besoins. Nous payons nos frais de scolarité pour étudier", expliquent Hamdan Idriss, élève de 6ème et Ousmane Abdraman, élève en classe de CM2. Les deux jeunes parviennent ainsi à se prendre en charge.
Si leur activité commerciale permet de contribuer à la réduction du chômage des jeunes, elle est aussi un frein à la migration clandestine croissante et à l'exode rurale. De nombreux jeunes prennent la route de l'exil dans l'espoir d'un avenir meilleur, alors qu'en réalité leur zone présente des potentialités économiques.
L'Etat doit investir avec énergie sur la jeunesse pour l'inciter à créer des entreprises et donner de l'impulsion à l'économie.
Beaucoup d'entre eux pratiquent des activités commerciales. Certains viennent de loin, parfois 20 km de la ville pour exposer leurs marchandises. Ils fabriquent des nattes de secco et les vendent au marché de Goz Beida. Les acheteurs s'en servent généralement pour faire des enclos.
"Nous partons d'abord au champ pendant une journée pour récolter les pailles de secco et les ramener à la maison. C'est avec ça que nous préparons les nattes, ce qui nous permet de subvenir à nos besoins. Nous payons nos frais de scolarité pour étudier", expliquent Hamdan Idriss, élève de 6ème et Ousmane Abdraman, élève en classe de CM2. Les deux jeunes parviennent ainsi à se prendre en charge.
Si leur activité commerciale permet de contribuer à la réduction du chômage des jeunes, elle est aussi un frein à la migration clandestine croissante et à l'exode rurale. De nombreux jeunes prennent la route de l'exil dans l'espoir d'un avenir meilleur, alors qu'en réalité leur zone présente des potentialités économiques.
L'Etat doit investir avec énergie sur la jeunesse pour l'inciter à créer des entreprises et donner de l'impulsion à l'économie.