A la suite d’une tentative d'arrestation d'un prévenu, accusé d'avoir agressé un citoyen aux alentours de la sous-préfecture de Chokoyane, département de Ouara, province du Ouaddaï, le 02 février dernier, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l'Homme (CTDDH) prend position, à travers un communiqué rendu public ce 10 mars 2022.
A cet effet, la CTDDH regrette l'usage disproportionné de la force (une grenade défensive), sur des manifestants à mains nues et exige l'ouverture d'une enquête indépendante établissant la responsabilité des auteurs de ces violences.
« La répression était très violente et les éléments de forces de l'ordre n'ont pas hésité à larguer une grenade sur les manifestants, entraînant deux cas de blessures graves dont un avec amputation à la main. En dépit de tout cela, les éléments de forces de l'ordre exigent à la population de compenser la perte de leur moto disparue au cours de cet événement », regrette la CTDDH.
Par ailleurs, la CTDDH désapprouve l'attitude d'indifférence affichée par les autorités judiciaires provinciales et demande l'arrestation immédiate des éléments de forces de l'ordre impliqués dans cette bavure. Elle souhaite un bon rétablissement aux blessés et demande au gouvernement de Transition d'assurer leur prise en charge médicale.
Enfin, la CTDDH « condamne avec force cette répression sauvage et criminelle, et rend responsables les autorités sécuritaires de tout le préjudice causé ».
A cet effet, la CTDDH regrette l'usage disproportionné de la force (une grenade défensive), sur des manifestants à mains nues et exige l'ouverture d'une enquête indépendante établissant la responsabilité des auteurs de ces violences.
« La répression était très violente et les éléments de forces de l'ordre n'ont pas hésité à larguer une grenade sur les manifestants, entraînant deux cas de blessures graves dont un avec amputation à la main. En dépit de tout cela, les éléments de forces de l'ordre exigent à la population de compenser la perte de leur moto disparue au cours de cet événement », regrette la CTDDH.
Par ailleurs, la CTDDH désapprouve l'attitude d'indifférence affichée par les autorités judiciaires provinciales et demande l'arrestation immédiate des éléments de forces de l'ordre impliqués dans cette bavure. Elle souhaite un bon rétablissement aux blessés et demande au gouvernement de Transition d'assurer leur prise en charge médicale.
Enfin, la CTDDH « condamne avec force cette répression sauvage et criminelle, et rend responsables les autorités sécuritaires de tout le préjudice causé ».