M. Max Kemkoye, président du parti l’Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès (UDP) a fait un point de presse ce mardi 6 février 2018, au siège de son parti, situé au quartier Moursal, dans la commune du 6ème arrondissement de N’Djamena. Il a dénoncé la situation troublante que traverse le Tchad.
Selon le président de l’UDP, l’heure est grave, le pays s’achemine vers un soulèvement populaire car l’amplitude de la désolation a atteint son pic. Tous les jours, les tchadiennes et tchadiens meurent dans des hôpitaux et cela n’émeut aucunement le premier responsable de ces malheurs, Idriss Deby Itno, selon le parti UDP.
D’après lui, cette situation de tribulation est la résultante du comportement d’un gouvernement irresponsable, menteur avec en prime, un chef de l’Etat qui a du mépris pour son peuple. Idriss Deby Itno se dit patriote quand son pouvoir est menacé par des intérêts étrangers et ne l’est pas quand les tchadiens meurent. Pour lui, un patriote, c’est celui qui aime sa patrie, son peuple, et s’efforce de bien le servir. Mais qu’est-ce qui s’est passé depuis l’arrivé au pouvoir d’Idriss Deby Itno jusqu’ici, remarque le président de l’UDP.
M. Max Kemkoye souligne les faits caractéristiques marquant les "délinquances financières est la construction d’une armée de guerre en lieu et place d’une armée de défense doublée d’achats d'armes à coût de milliers de milliards". Il déplore l’attribution et l'exécution des marchés de gré à gré financés à 100% avant l'exécution sans réalisation, ainsi que la location des bâtiments logeant les ministères et diverses directions sur la base des contrats de bail coûtant des millions de Francs CFA par mois d’une durée moyenne de dix ans, intégralement payés parfois à l’avance.
Le président de l’UDP a relevé aussi que cette délinquance financière qui est à la base d’un détournement massif, n’est pas le fait des travailleurs pour que les cavaliers de l’apocalypse Pahimi et Abdoulaye Sabre reviennent s’acharner sur eux avec l’appui de l’assemblée nationale qui a voté la loi des finances 2018.
D’après M. Max Kemkoye, la fonction structurée d’un Etat, c’est de veiller sur son peuple en mettant à sa disposition, tout ce qui est possible pour lui de se développer et partant, développer le pays et son économie. Et dans cette fonction de la gestion, explique le président de l’UDP, l’un des éléments fondamentaux est le salaire par qui tout précède et tout y retourne. Par conséquent, toucher à ce salaire, c’est toucher à l’ensemble de la structure économique qui fonctionne en circuit.
Par ailleurs, M. Max Kemkoye réclame le versement intégral des salaires illégalement coupés, le dégrèvement fiscal total au titre de la loi des finance 2018, en ramenant l’IRPP à son niveau initial, la suppression de l’assiette fiscale qui a servi au relèvement de la taxe d’habitation, et l’abrogation du décret 687.
Il propose également, comme mesures qui pourront permettre d'économiser de fonds pour le pays, d'annuler le forum sur les réformes institutionnelles et ouvrir un véritable dialogue politique devant déboucher sur la mise en place d’un gouvernement compétent et de concorde nationale doté des pleins pouvoirs dans le temps avec à charge le redressement économique.
M. Max Kemkoye affirme que le Tchad a de l’argent mais qui ne profite pas aux tchadiens. Car d’après lui, la chute du prix du baril de pétrole sert d’exutoire au régime MPS et à son gouvernement pour masquer les détournements et la mauvaise gestion pour parler de crise financière. Il a par ailleurs appelé à la vigilance et à la non violence pour éviter que le sang d’aucun tchadien soit versé, car, souligne-t-il, le pouvoir dans une décision de répression garde toujours la main lourde prête à tuer.
M. Max Kemkoye prévient le gouvernement que si ce dernier persiste dans sa logique d’entrainer les travailleurs dans le suicide en refusant de rétablir leurs salaires ou en touchant encore aux salaires du mois de février, l’UDP se verrait dans l’obligation d’appeler dans les jours à venir à la résistance populaire, qui selon lui, est la seule voie reste pour éviter au peuple tchadien une souffrance continue.
Selon le président de l’UDP, l’heure est grave, le pays s’achemine vers un soulèvement populaire car l’amplitude de la désolation a atteint son pic. Tous les jours, les tchadiennes et tchadiens meurent dans des hôpitaux et cela n’émeut aucunement le premier responsable de ces malheurs, Idriss Deby Itno, selon le parti UDP.
D’après lui, cette situation de tribulation est la résultante du comportement d’un gouvernement irresponsable, menteur avec en prime, un chef de l’Etat qui a du mépris pour son peuple. Idriss Deby Itno se dit patriote quand son pouvoir est menacé par des intérêts étrangers et ne l’est pas quand les tchadiens meurent. Pour lui, un patriote, c’est celui qui aime sa patrie, son peuple, et s’efforce de bien le servir. Mais qu’est-ce qui s’est passé depuis l’arrivé au pouvoir d’Idriss Deby Itno jusqu’ici, remarque le président de l’UDP.
M. Max Kemkoye souligne les faits caractéristiques marquant les "délinquances financières est la construction d’une armée de guerre en lieu et place d’une armée de défense doublée d’achats d'armes à coût de milliers de milliards". Il déplore l’attribution et l'exécution des marchés de gré à gré financés à 100% avant l'exécution sans réalisation, ainsi que la location des bâtiments logeant les ministères et diverses directions sur la base des contrats de bail coûtant des millions de Francs CFA par mois d’une durée moyenne de dix ans, intégralement payés parfois à l’avance.
Le président de l’UDP a relevé aussi que cette délinquance financière qui est à la base d’un détournement massif, n’est pas le fait des travailleurs pour que les cavaliers de l’apocalypse Pahimi et Abdoulaye Sabre reviennent s’acharner sur eux avec l’appui de l’assemblée nationale qui a voté la loi des finances 2018.
D’après M. Max Kemkoye, la fonction structurée d’un Etat, c’est de veiller sur son peuple en mettant à sa disposition, tout ce qui est possible pour lui de se développer et partant, développer le pays et son économie. Et dans cette fonction de la gestion, explique le président de l’UDP, l’un des éléments fondamentaux est le salaire par qui tout précède et tout y retourne. Par conséquent, toucher à ce salaire, c’est toucher à l’ensemble de la structure économique qui fonctionne en circuit.
Par ailleurs, M. Max Kemkoye réclame le versement intégral des salaires illégalement coupés, le dégrèvement fiscal total au titre de la loi des finance 2018, en ramenant l’IRPP à son niveau initial, la suppression de l’assiette fiscale qui a servi au relèvement de la taxe d’habitation, et l’abrogation du décret 687.
Il propose également, comme mesures qui pourront permettre d'économiser de fonds pour le pays, d'annuler le forum sur les réformes institutionnelles et ouvrir un véritable dialogue politique devant déboucher sur la mise en place d’un gouvernement compétent et de concorde nationale doté des pleins pouvoirs dans le temps avec à charge le redressement économique.
M. Max Kemkoye affirme que le Tchad a de l’argent mais qui ne profite pas aux tchadiens. Car d’après lui, la chute du prix du baril de pétrole sert d’exutoire au régime MPS et à son gouvernement pour masquer les détournements et la mauvaise gestion pour parler de crise financière. Il a par ailleurs appelé à la vigilance et à la non violence pour éviter que le sang d’aucun tchadien soit versé, car, souligne-t-il, le pouvoir dans une décision de répression garde toujours la main lourde prête à tuer.
M. Max Kemkoye prévient le gouvernement que si ce dernier persiste dans sa logique d’entrainer les travailleurs dans le suicide en refusant de rétablir leurs salaires ou en touchant encore aux salaires du mois de février, l’UDP se verrait dans l’obligation d’appeler dans les jours à venir à la résistance populaire, qui selon lui, est la seule voie reste pour éviter au peuple tchadien une souffrance continue.