Un hélicoptère de l'armée survole Mandjam 35, juste au-dessus d'orpailleurs, le 13 juillet 2019. © Alwihda Info
A l'extrême-nord du Tchad, ils sont encore des milliers de personnes qui, malgré l'interdiction des autorités, arpentent les zones d'orpaillage à la recherche de minerai ou tentent de rejoindre le territoire libyen. L'armée a de nouveau engagé un bras de fer pour contraindre ces individus à quitter la zone.
Le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des victimes de guerre et anciens combattants, Mahamat Abali Salah, est arrivé depuis quelques jours dans la zone. Dimanche dernier, il s'est rendu à Wour au Tibesti ouest, localité située à près de 270 km de la Libye, à l'extrême nord du Tchad.
A Mandjam 35, dans la zone de Kouri, des hélicoptères de l'armée tchadienne ont survolé ce matin la zone, juste au dessus des orpailleurs pour les dissuader et les contraindre à quitter les lieux.
Selon des témoignages recueillis par Alwihda Info, la veille de l'arrivée du ministre, d'importantes forces armées se sont déployées dans la zone pour chasser les orpailleurs. Les militaire ont saisi le matériel et coupé les pompes à eau.
"Le ministre est arrivé à bord de deux hélicoptères ce matin mais ses éléments sont venus depuis hier. Ils brûlent tout ce qu'ils trouvent. On n'a pas d'eau, il n'y a rien. Actuellement, on ne sait même pas quoi faire", explique un civil présent dans la zone, en dépit des mesures sécuritaires.
Pour le ministre Mahamat Abali Salah, les instructions sont claires à l'égard de "toutes ces personnes qui pensent encore qu'à cette frontière, ils peuvent faire des choses illégales, c'est fini. Ce n'est pas possible".
La ruée massive et incontrôlée dans la zone frontalière avec la Libye présente un risque sérieux pour la sécurité : des trafiquants profitent de la situation pour faire passer des armes et de la drogue, un réel danger pour le Tchad, explique une source sécuritaire.
D'après le chef de l'Etat Idriss Déby, 15.000 soldats sont présents dans la partie nord du Tchad pour assurer la sécurité.
Le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des victimes de guerre et anciens combattants, Mahamat Abali Salah, est arrivé depuis quelques jours dans la zone. Dimanche dernier, il s'est rendu à Wour au Tibesti ouest, localité située à près de 270 km de la Libye, à l'extrême nord du Tchad.
A Mandjam 35, dans la zone de Kouri, des hélicoptères de l'armée tchadienne ont survolé ce matin la zone, juste au dessus des orpailleurs pour les dissuader et les contraindre à quitter les lieux.
Selon des témoignages recueillis par Alwihda Info, la veille de l'arrivée du ministre, d'importantes forces armées se sont déployées dans la zone pour chasser les orpailleurs. Les militaire ont saisi le matériel et coupé les pompes à eau.
"Le ministre est arrivé à bord de deux hélicoptères ce matin mais ses éléments sont venus depuis hier. Ils brûlent tout ce qu'ils trouvent. On n'a pas d'eau, il n'y a rien. Actuellement, on ne sait même pas quoi faire", explique un civil présent dans la zone, en dépit des mesures sécuritaires.
Pour le ministre Mahamat Abali Salah, les instructions sont claires à l'égard de "toutes ces personnes qui pensent encore qu'à cette frontière, ils peuvent faire des choses illégales, c'est fini. Ce n'est pas possible".
La ruée massive et incontrôlée dans la zone frontalière avec la Libye présente un risque sérieux pour la sécurité : des trafiquants profitent de la situation pour faire passer des armes et de la drogue, un réel danger pour le Tchad, explique une source sécuritaire.
D'après le chef de l'Etat Idriss Déby, 15.000 soldats sont présents dans la partie nord du Tchad pour assurer la sécurité.