Créée en 1996 par l'association pour la protection de l'environnement et de la nature, la Radio Brakoss de Moïssala est lancée officiellement en 2000. Elle est l'oeuvre de Tchanguiz Vataka, un Iranien arrivé au Tchad il y a des décennies.
Dès sa création, la radio Brakoss de Moïssala a contribué à l'édification des populations du département du Barh Sara et de ses environs de part ses émissions axées sur les droits de l'Homme, le développement rural et la culture, puisque qu'elle émet sur un rayon de 200 km.
Depuis le décès de son initiateur en 2014, cet outil de développement fonctionne difficilement. La radio qui fonctionnait avec une dizaine de personnes, se retrouve aujourd'hui avec quatre personnes qui travaillent sans rémunération. C'est ce qu'affirme le chargé de programme, Chelzabé Rodrigue qui dit n'avoir reçu aucun salaire, ni prime d'encouragement depuis dix mois.
Dès sa création, la radio Brakoss de Moïssala a contribué à l'édification des populations du département du Barh Sara et de ses environs de part ses émissions axées sur les droits de l'Homme, le développement rural et la culture, puisque qu'elle émet sur un rayon de 200 km.
Depuis le décès de son initiateur en 2014, cet outil de développement fonctionne difficilement. La radio qui fonctionnait avec une dizaine de personnes, se retrouve aujourd'hui avec quatre personnes qui travaillent sans rémunération. C'est ce qu'affirme le chargé de programme, Chelzabé Rodrigue qui dit n'avoir reçu aucun salaire, ni prime d'encouragement depuis dix mois.
Dès l'entrée à la radio, l'on constate des fissures sur le mur de la clôture ainsi que sur ceux des bâtiments presque en ruine, donnant l'apparence d'un endroit inhabité. Lorsqu'il pleut, "chacun se cherche", nous confie le chargé de programme, du fait des toitures trouées de part et d'autres.
Les temps d'attente sont passés de 7 heures à seulement 3 heures par jour.
Le PNUD a, il y a quelques années, doté Brakoss d'installations solaires et d'un groupe électrogène afin de palier au problème d'énergie. Depuis quelques mois, le convertisseur de 1000 watts a pris feu suite à un court circuit. Le panneaux solaire n'alimente plus l'émetteur. Le groupe électrogène quant à lui est en bon état mais ne fonctionne pas tous les jours faute de carburant, la radio n'ayant pas de financement.
Les temps d'attente sont passés de 7 heures à seulement 3 heures par jour.
Le PNUD a, il y a quelques années, doté Brakoss d'installations solaires et d'un groupe électrogène afin de palier au problème d'énergie. Depuis quelques mois, le convertisseur de 1000 watts a pris feu suite à un court circuit. Le panneaux solaire n'alimente plus l'émetteur. Le groupe électrogène quant à lui est en bon état mais ne fonctionne pas tous les jours faute de carburant, la radio n'ayant pas de financement.
"Tout est au point mort", souligne le chargé de programme de Brakoss qui précise qu'il y a un seul ordinateur qui sert à la fois à la rédaction et à la diffusion.
Le mobilier, les enregistreurs et les autres outils de travail manquent cruellement. "Des SOS ont été lancés mais n'ont donné lieu à aucune suite", indique Chelzabé Rodrigue. Il lance un vibrant appel aux personnes de bonnes volontés, aux cadres ressortissants locaux et à la communauté de contribuer afin de sauver la radio Brakoss qui est à "l'agonie."
Le mobilier, les enregistreurs et les autres outils de travail manquent cruellement. "Des SOS ont été lancés mais n'ont donné lieu à aucune suite", indique Chelzabé Rodrigue. Il lance un vibrant appel aux personnes de bonnes volontés, aux cadres ressortissants locaux et à la communauté de contribuer afin de sauver la radio Brakoss qui est à "l'agonie."