TCHAD - Au commissariat central de la ville de N'Djamena, plus précisément au service autonome d'identification judiciaire et civile, le déroulement de l'enrôlement des citoyens pour l'obtention des cartes d'identité nationale à de quoi décourager les citoyens.
Mi-juin, le ministre en charge de la sécurité, Mahamat Abali Salah, a pourtant annoncé une série de mesures visant à faciliter la délivrance des passeports, cartes d'identité et visas. Il a déploré l'existence de plusieurs circuits "qui ne sont pas propres".
"Vous entrez pour le recensement, après il y a une commission qui contrôle, puis une autre commission, jusqu'à la livraison. Nous pensons que c'est très lourd. Nous avons donné des instructions fermes à la direction générale", a-t-il expliqué.
Pour faire face aux retards dans la délivrance des documents de voyage et visas, il a décidé de la suppression des différentes commissions qui s'interposent, la suspension des responsables de ces services, la mise en place de circuits courts pour les usagers, et l'interopérabilité avec l'Agence nationale des titres sécurisés (ANATS), organe désormais en charge de la production des cartes d'identité et autres documents.
Plusieurs semaines après ces annonces, Alwihda Info s'est rendu sur place pour constater de visu l'évolution. Après une attente de quatre heures de temps dans l'enceinte dudit centre, le constat est déplorable. Les citoyens qui demandent les pièces d'identité sont très mal traités. Pour cause, la pratique de plus en plus grandissante de la corruption de certains agents de police malintentionnés, mais aussi de quelques responsables du commissariat qui usent de leur influence pour favoriser leurs proches et amis, au détriment des paisibles citoyens qui se déplacent très tôt le matin pour occuper les lieux, se mettre en rang. En vain.
Mi-juin, le ministre en charge de la sécurité, Mahamat Abali Salah, a pourtant annoncé une série de mesures visant à faciliter la délivrance des passeports, cartes d'identité et visas. Il a déploré l'existence de plusieurs circuits "qui ne sont pas propres".
"Vous entrez pour le recensement, après il y a une commission qui contrôle, puis une autre commission, jusqu'à la livraison. Nous pensons que c'est très lourd. Nous avons donné des instructions fermes à la direction générale", a-t-il expliqué.
Pour faire face aux retards dans la délivrance des documents de voyage et visas, il a décidé de la suppression des différentes commissions qui s'interposent, la suspension des responsables de ces services, la mise en place de circuits courts pour les usagers, et l'interopérabilité avec l'Agence nationale des titres sécurisés (ANATS), organe désormais en charge de la production des cartes d'identité et autres documents.
Plusieurs semaines après ces annonces, Alwihda Info s'est rendu sur place pour constater de visu l'évolution. Après une attente de quatre heures de temps dans l'enceinte dudit centre, le constat est déplorable. Les citoyens qui demandent les pièces d'identité sont très mal traités. Pour cause, la pratique de plus en plus grandissante de la corruption de certains agents de police malintentionnés, mais aussi de quelques responsables du commissariat qui usent de leur influence pour favoriser leurs proches et amis, au détriment des paisibles citoyens qui se déplacent très tôt le matin pour occuper les lieux, se mettre en rang. En vain.
"Pourquoi votre service prend-t-il du retard dans la délivrance des cartes ?", a demandé mi-juin le ministre Mahamat Abali Salah à certains responsables de la police lors d'une descente au commissariat, confirmant l'existence d'un réseau opaque qui "soutire de l'argent aux paisibles citoyens". De l'avis des responsables des services concernés, il s'agit uniquement d'un "problème technique".
En réalité, l'enrôlement coûte 10.000 Francs CFA, mais il faut attendre des semaines, voire des mois pour espérer retirer sa carte. La corruption est la principale raison qui explique le retard de la délivrance des cartes d'identité. Certains responsables de ces services demandent parfois 20.000 Francs CFA ou plus et vous offrent une délivrance en 24 heures.
Prochainement, l'ANATS produira des cartes "avec des circuits très courts et très nets", au prix de 10.000 Francs CFA, avec l'espoir que ces pratiques malsaines changent.
En réalité, l'enrôlement coûte 10.000 Francs CFA, mais il faut attendre des semaines, voire des mois pour espérer retirer sa carte. La corruption est la principale raison qui explique le retard de la délivrance des cartes d'identité. Certains responsables de ces services demandent parfois 20.000 Francs CFA ou plus et vous offrent une délivrance en 24 heures.
Prochainement, l'ANATS produira des cartes "avec des circuits très courts et très nets", au prix de 10.000 Francs CFA, avec l'espoir que ces pratiques malsaines changent.