Tchad-Soudan-rébellion-paix
LIBREVILLE, 8 avr 2011 (AFP) - Abderaman Koulamallah, cadre de la coalition de l'Union des forces de la résistance (UFR), regroupant plusieurs factions rebelles tchadiennes, et dont il est le porte-parole, a annoncé vendredi à l'AFP à Libreville qu'il renonçait "à la lutte armée" et rentrait au Tchad.
"J'ai décidé de mettre fin à la lutte armée, je rentre au Tchad la semaine prochaine", a déclaré M. Koulamallah qui se trouve en France et souhaite "participer à la consolidation de l'unité nationale et la paix" au Tchad.
"Je lance un appel à tous les militants de l'UFR de cesser la lutte armée et de rentrer au Tchad", a-t-il dit, ajoutant que les militants de l'UDC (Union démocratique pour le changement, qu'il préside) avaient reçu "l'ordre de rentrer" du Soudan au Tchad.
M. Koulamallah a indiqué que son retour intervenait après des discussions avec les autorités de N'Djamena.
"Je pense que les élections législatives (de février) sont une relative avancée", a-t-il dit, jugeant qu'il y avait eu "une relative transparence".
En octobre 2010, le porte-parole de l'UFR avait affirmé: "la prise de pouvoir par les armes est pour nous dépassée et il n'y a pas d'autre perspectives que la négociation". Il avait ajouté que cette approche était partagée par "les principaux responsables" de l'UFR.
Toutefois, deux groupes qui appartenaient à la coalition (l'Union des forces pour le changement et la démocratie, UFCD, et le Front pour le salut de la République, FSR) avaient réagi vivement à ces déclarations, indiquant qu'ils entendaient poursuivre la lutte armée.
En mai 2010, des dissensions au sein de l'UFR, créée en janvier 2009 et considérée alors comme la plus importante coalition rebelle, avaient conduit à la création d'une autre coalition, l'Alliance nationale pour le changement démocratique (ANCD).
Depuis plus d'un an, le Tchad et le Soudan sont engagés dans un processus de normalisation de leurs relations après cinq ans de guerres par rébellions interposées. En gage de bonne foi, chacun a expulsé des chefs de mouvements armés hostiles à son voisin.
gco/sba
LIBREVILLE, 8 avr 2011 (AFP) - Abderaman Koulamallah, cadre de la coalition de l'Union des forces de la résistance (UFR), regroupant plusieurs factions rebelles tchadiennes, et dont il est le porte-parole, a annoncé vendredi à l'AFP à Libreville qu'il renonçait "à la lutte armée" et rentrait au Tchad.
"J'ai décidé de mettre fin à la lutte armée, je rentre au Tchad la semaine prochaine", a déclaré M. Koulamallah qui se trouve en France et souhaite "participer à la consolidation de l'unité nationale et la paix" au Tchad.
"Je lance un appel à tous les militants de l'UFR de cesser la lutte armée et de rentrer au Tchad", a-t-il dit, ajoutant que les militants de l'UDC (Union démocratique pour le changement, qu'il préside) avaient reçu "l'ordre de rentrer" du Soudan au Tchad.
M. Koulamallah a indiqué que son retour intervenait après des discussions avec les autorités de N'Djamena.
"Je pense que les élections législatives (de février) sont une relative avancée", a-t-il dit, jugeant qu'il y avait eu "une relative transparence".
En octobre 2010, le porte-parole de l'UFR avait affirmé: "la prise de pouvoir par les armes est pour nous dépassée et il n'y a pas d'autre perspectives que la négociation". Il avait ajouté que cette approche était partagée par "les principaux responsables" de l'UFR.
Toutefois, deux groupes qui appartenaient à la coalition (l'Union des forces pour le changement et la démocratie, UFCD, et le Front pour le salut de la République, FSR) avaient réagi vivement à ces déclarations, indiquant qu'ils entendaient poursuivre la lutte armée.
En mai 2010, des dissensions au sein de l'UFR, créée en janvier 2009 et considérée alors comme la plus importante coalition rebelle, avaient conduit à la création d'une autre coalition, l'Alliance nationale pour le changement démocratique (ANCD).
Depuis plus d'un an, le Tchad et le Soudan sont engagés dans un processus de normalisation de leurs relations après cinq ans de guerres par rébellions interposées. En gage de bonne foi, chacun a expulsé des chefs de mouvements armés hostiles à son voisin.
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