Une conférence-débat organisée par Internet sans frontières et des organisations de la société civile, a eu lieu ce jeudi 28 mars 2019 au CEFOD, à N'Djamena. © Alwihda Info
Une conférence-débat organisée par Internet sans frontières et des organisations de la société civile, a eu lieu ce jeudi 28 mars 2019 au CEFOD, à N'Djamena. Après un an de censure des réseaux sociaux au Tchad, les participants se sont interrogés sur les solutions pour sortir de l'impasse. La conférence-débat a eu lieu en présence de plusieurs leaders d'opinion et acteurs politiques.
D'après Mahamat Nour Ibedou, secrétaire général de la CTDDH, "l'Internet est un outil indispensable. Actuellement, la circulation de l'information est l'un de outils de l'information est l'un des outils les plus dangereux pour les dictateurs. Les réseaux sociaux sont très dangereux pour les dictateurs. Il faut lutter avec tout ses forces pour faire rétablir l'Internet".
De l'avis de Succès Masra, leader du mouvement Les Transformateurs, "grâce à Internet on peut sauver la vie humaine. Internet peut permettre de connecter un patient à un médecin hors de Tchad et de procéder à une intervention chirurgicale pour pouvoir le sauver. Internet offre la possibilité pour les étudiants d'avoir accès à la bibliothèque et à des livres. Si vous êtes un dirigeant sérieux, vous ne pouvez pas penser un instant fermer l'accès à Internet".
"La position actuelle du président de la République nous fait extrêmement mal. Les tchadiens n'ont jamais connu ce que nous sommes en train de vivre. Internet permet à la jeunesse d'être en contact avec des grandes Universités. Grâce à Internet, le tchadien peut trouver la vraie information et échanger avec le monde. Malheureusement, la jeunesse est tourmentée, traumatisée. Je lance un appel à la jeunesse, votre avenir ne viendra pas d'autres personnes. C'est à vous de lutter", explique la militante des droits humaines, Narmadji Céline.
Le président de l'Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès, Max Kemkoye, s'interroge pour sa part sur la coupure d'Internet qui pénalise la jeunesse tchadienne et n'est pas en phase avec la politique d'un pays démocratique.
Pour l'avocat à l'origine de la plainte contre la censure d'Internet, "il est inadmissible que dans un pays qui se veut État de droit, on puisse vivre une situation pareille. La situation de restriction de l'accès aux réseaux sociaux a des raisons inavouées jusqu'à nos jours. Nous vivons dans un État où le pouvoir judiciaire est pris en otage par un pouvoir exécutif. Si un citoyen porte plainte contre une institution étatique, il perd le procès. Un jour, le Tchad va connaitre la vrai réalité, la véritable indépendance de la justice. La situation d'Internet a interpellé tout les couches sociales. Les députés, ceux qui sont la voix des sans voix, se sont mués dans un silence de cimetière".
D'après Mahamat Nour Ibedou, secrétaire général de la CTDDH, "l'Internet est un outil indispensable. Actuellement, la circulation de l'information est l'un de outils de l'information est l'un des outils les plus dangereux pour les dictateurs. Les réseaux sociaux sont très dangereux pour les dictateurs. Il faut lutter avec tout ses forces pour faire rétablir l'Internet".
De l'avis de Succès Masra, leader du mouvement Les Transformateurs, "grâce à Internet on peut sauver la vie humaine. Internet peut permettre de connecter un patient à un médecin hors de Tchad et de procéder à une intervention chirurgicale pour pouvoir le sauver. Internet offre la possibilité pour les étudiants d'avoir accès à la bibliothèque et à des livres. Si vous êtes un dirigeant sérieux, vous ne pouvez pas penser un instant fermer l'accès à Internet".
"La position actuelle du président de la République nous fait extrêmement mal. Les tchadiens n'ont jamais connu ce que nous sommes en train de vivre. Internet permet à la jeunesse d'être en contact avec des grandes Universités. Grâce à Internet, le tchadien peut trouver la vraie information et échanger avec le monde. Malheureusement, la jeunesse est tourmentée, traumatisée. Je lance un appel à la jeunesse, votre avenir ne viendra pas d'autres personnes. C'est à vous de lutter", explique la militante des droits humaines, Narmadji Céline.
Le président de l'Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès, Max Kemkoye, s'interroge pour sa part sur la coupure d'Internet qui pénalise la jeunesse tchadienne et n'est pas en phase avec la politique d'un pays démocratique.
Pour l'avocat à l'origine de la plainte contre la censure d'Internet, "il est inadmissible que dans un pays qui se veut État de droit, on puisse vivre une situation pareille. La situation de restriction de l'accès aux réseaux sociaux a des raisons inavouées jusqu'à nos jours. Nous vivons dans un État où le pouvoir judiciaire est pris en otage par un pouvoir exécutif. Si un citoyen porte plainte contre une institution étatique, il perd le procès. Un jour, le Tchad va connaitre la vrai réalité, la véritable indépendance de la justice. La situation d'Internet a interpellé tout les couches sociales. Les députés, ceux qui sont la voix des sans voix, se sont mués dans un silence de cimetière".