Depuis avril 2023, le Soudan est déchiré par une guerre opposant l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane aux FSR, commandées par le général Mohamed Hamdane Daglo.
La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé plus de 11 millions de personnes et créé ce que l'ONU qualifie de pire crise humanitaire de mémoire récente, avec des risques de famine généralisée. 2 millions de personnes ont aussi fui vers les pays voisins, dont 1,5 million au Tchad.
Environ la moitié de la population soudanaise est menacée par la famine, les 2 belligérants étant accusés d'utiliser la faim comme arme de guerre. Jean-Noël Barrot, qui a sillonné toute la matinée les camps de réfugiés soudanais, a demandé aux parties belligérantes au Soudan, les Forces armées soudanaises et les FSR, à entrer en négociation, alors que ce conflit « plonge le Soudan et sa population dans une tragédie absolument terrible ».
Il a également « dénoncé l'attitude de la Russie » qui, en mettant son veto à une résolution appelant à un cessez-le-feu et à la protection des civils au Soudan à l'ONU il y a 2 semaines à New York, a selon lui « abandonné les Soudanais ». « La Russie a dévoilé sa relation à l'Afrique, une relation fondée sur la cupidité, le cynisme, et sur l'hypocrisie », a-t-il estimé.
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, qui était aux côtés de M. Barrot, a quant à lui rappelé que « la guerre au Soudan menace le Tchad parce que […] nous partageons plus de 1 084 km de frontières avec le Soudan. Nous avons intérêt à ce que la paix revienne au Soudan et à rester le plus neutre possible dans cette guerre ».
Malnutrition
M. Barrot a également annoncé que la France allait « allouer 7 millions d'euros supplémentaires pour soutenir l'action des organisations onusiennes et non gouvernementales dans la lutte contre le choléra et dans l'accompagnement des femmes et enfants en bas âge » au Tchad.
Ces fonds s'ajoutent aux 110 millions que Paris s'est engagée à fournir lors d'une conférence humanitaire internationale en avril. La communauté internationale y avait promis plus de 2 milliards d'aide pour le Soudan. La France a par ailleurs annoncé jeudi dernier qu'elle soutiendrait le gouvernement tchadien dans ses projets de développement et d'intégration des populations réfugiées.
Jean-Noël Barrot a souligné l'urgence de la situation avec « 26 millions », soit la moitié de la population soudanaise, qui souffrent ou sont menacés par la faim, avant de conclure: « Ce sont des chiffres [mais] pour ma part, je n'oublierai jamais les visages et les regards que j'ai croisés ici à Adré ».
La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé plus de 11 millions de personnes et créé ce que l'ONU qualifie de pire crise humanitaire de mémoire récente, avec des risques de famine généralisée. 2 millions de personnes ont aussi fui vers les pays voisins, dont 1,5 million au Tchad.
Environ la moitié de la population soudanaise est menacée par la famine, les 2 belligérants étant accusés d'utiliser la faim comme arme de guerre. Jean-Noël Barrot, qui a sillonné toute la matinée les camps de réfugiés soudanais, a demandé aux parties belligérantes au Soudan, les Forces armées soudanaises et les FSR, à entrer en négociation, alors que ce conflit « plonge le Soudan et sa population dans une tragédie absolument terrible ».
Il a également « dénoncé l'attitude de la Russie » qui, en mettant son veto à une résolution appelant à un cessez-le-feu et à la protection des civils au Soudan à l'ONU il y a 2 semaines à New York, a selon lui « abandonné les Soudanais ». « La Russie a dévoilé sa relation à l'Afrique, une relation fondée sur la cupidité, le cynisme, et sur l'hypocrisie », a-t-il estimé.
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, qui était aux côtés de M. Barrot, a quant à lui rappelé que « la guerre au Soudan menace le Tchad parce que […] nous partageons plus de 1 084 km de frontières avec le Soudan. Nous avons intérêt à ce que la paix revienne au Soudan et à rester le plus neutre possible dans cette guerre ».
Malnutrition
M. Barrot a également annoncé que la France allait « allouer 7 millions d'euros supplémentaires pour soutenir l'action des organisations onusiennes et non gouvernementales dans la lutte contre le choléra et dans l'accompagnement des femmes et enfants en bas âge » au Tchad.
Ces fonds s'ajoutent aux 110 millions que Paris s'est engagée à fournir lors d'une conférence humanitaire internationale en avril. La communauté internationale y avait promis plus de 2 milliards d'aide pour le Soudan. La France a par ailleurs annoncé jeudi dernier qu'elle soutiendrait le gouvernement tchadien dans ses projets de développement et d'intégration des populations réfugiées.
Jean-Noël Barrot a souligné l'urgence de la situation avec « 26 millions », soit la moitié de la population soudanaise, qui souffrent ou sont menacés par la faim, avant de conclure: « Ce sont des chiffres [mais] pour ma part, je n'oublierai jamais les visages et les regards que j'ai croisés ici à Adré ».