Ce rendez-vous du donner et du savoir qui a servi de tribune au ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique est une réflexion autour de la thématique portant sur « La digitalisation de l’Afrique, quel impact sur la finance africaine ? »
Présentant le Congo à cette assemblée composée d’investisseurs venus des divers horizons de la planète, Léon Juste Ibombo a présenté les atouts économiques dont dispose ce pays au cœur de l’Afrique centrale. « En effet, le gouvernement du Congo a entrepris, sous la férule de son Chef, Monsieur Clément Mouamba, de développer un modèle économique libéral axé sur l’ouverture aux capitaux extérieurs à travers des réformes structurelles conduisant à la conclusion des partenariats public-privé (PPP). » a-t-il soutenu, à cette tribune.
Tout en soulignant la volonté d’ouverture du gouvernement congolais à faire du pays une destination sûre en investissement, Léon Juste Ibombo a précisé que, le Congo aujourd’hui ; malgré la crise économique dont les effets ne manquent pas de se faire ressentir au niveau planétaire, est un pays stable situé au cœur du second bassin forestier et écologique du monde, avec des institutions démocratiques et un leadership affirmé et reconnu, tant au niveau continental que mondial.
Le Congo, a-t-il poursuivi, demeure un environnement sécuritaire rassurant ; un environnement des affaires sécurisé avec un code des investissements des plus attractifs, une fiscalité adaptée et compétitive, surtout avec l’érection des zones économiques spéciales (ZES) . Il est, par ailleurs, un état membre de l'organisation des pays exportateurs et producteurs de pétrole (OPEP) , avec des infrastructures de communication large bande en perpétuel développement.
Poursuivant son exposé , le ministre Léon Juste Ibombo a fait un bond sur le saut technologique que le Congo est en train de réaliser pour passer directement au niveau le plus avancé des technologies de l’information et de la communication. Au nom du gouvernement congolais, le patron des télécommunications congolais a fait une présentation de la stratégie nationale de développement de l'économie numérique devant un aréopage d'opérateurs économiques.
Il a, d’abord, cité les deux appels d’offres internationaux, que le département ministériel dont il a la charge venait de lancer pour construire, dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB-Congo), l'interconnexion en fibre optique du Congo au Cameroun d'une part, et du Congo à la Centrafrique d’autre part, ainsi qu’un lot concernant les équipements actifs de ces deux réseaux avec un co-financement de la Banque Africaine de Développement.
En effet, pour Léon Juste Ibombo, les moyens de ce saut technologique sont bien là : qualité de l’accès à internet, ventes de smartphones, adoption des réseaux sociaux, investissements massifs et prévisions de croissance agressive pour le continent. « Dans le domaine particulier des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, dont j’ai la charge, le gouvernement du Congo a mis en place une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, assortie d’un plan d’actions 2018-2022, répondant aux recommandations internationales en la matière. » déclarait le ministre congolais .
Le potentiel du Congo en NTIC
Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique n’a pas manqué de présenter à l’assistance les chantiers sur lesquels travaille le Congo, dans le cadre de sa stratégie de développement. Il en a cité trois piliers essentiels, à savoir : le E-Citoyen : Services et contenus numériques pour le grand public ; le E-Gouvernement : Services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques enfin le E-Business : Services et contenus numériques pour les entreprises.
Ils serviront de référentiel qui devraient permettre de positionner le digital comme un secteur majeur dans la diversification de l’économie nationale.
Cette stratégie du gouvernement congolais a pour objectif de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises et se propose de faire de l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique un des piliers de diversification de son économie.
Cette communication était tout indiquée, car elle a permis au ministre Ibombo de dérouler le chapelet des projets retenus par son département dans le cadre du partenariat public-privé pour la période 2018-2022.
Au nombre de ces projets, on peut citer, entres autres, le développement et la dynamisation du point d’échange internet congolais CGIX devenu RIXP ; le Projet de construction de Data Center national et d’une technopole dont les appels d’offres internationaux seront lancés sous peu ; le Projet d’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique (mobile money, visa prépayé...).
A cela s’ajoute le Projet de généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne ; la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l'inclusion financière dans les zones rurales, le taux de pénétration mobile étant de plus 104% ; la création de filières de formation dans les secteurs porteurs du numérique ; la promotion de la formation aux logiciels libres au niveau de l’enseignement supérieur ; la vulgarisation de l’usage du cartable électronique et de l’ordinateur dans les écoles...
Selon le ministre Ibombo, la vision du chef de l’Etat congolais, contenue dans son programme de gouvernement se matérialise déjà à travers trois projets de grande envergure dans le secteur des télécommunications, à savoir : le projet West Africa Câble System (WACS) qui relie le Congo à l’international par le câble sous-marin ; le déploiement de 504 km de fibre optique terrestre entre Pointe-Noire (capitale économique) et Lékoko (frontière avec la République Gabonaise), grâce au projet Central African Backbone (CAB) cofinancé par la Banque mondiale ; enfin, le projet de couverture nationale en télécommunications (PCN) avec plus de 4000 km de fibre optique déployée pour mailler l’ensemble du territoire en réseau très haut débit.
Au sujet de l' arrimage du Congo à l’économie numérique avec l’actualité de la digitalisation de l’Afrique, Léon Juste Ibombo a déclaré que le débat sur la digitalisation de l’Afrique et son impact sur la finance Africaine, donne l’occasion de former une communauté des affaires et de créer une plateforme d’échanges avec des investisseurs dans le secteur de l'économie numérique.
Léon Juste Ibombo a saisi cette opportunité pour présenter d’autres potentialités économiques pouvant susciter la curiosité des investisseurs.
Outre sa population en majorité jeune et amoureuse des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le Congo regorge des ressources naturelles, a martelé le ministre congolais tout en précisant que la volonté politique affirmée du gouvernement congolais était de renforcer la transformation industrielle des produits agricoles, avec le programme Banane, Manioc et Cacao.
Le Congo devrait être un pôle d’attraction en matière d’investissements directs et de diversification de l’économie, a signifié le ministre Ibombo, avant d’inviter l’auditoire à développer ensemble des partenariats durables et mutuellement bénéfiques.
Pour lui, Il est donc indispensable de donner la priorité à une coopération économique audacieuse, capable de mobiliser les énergies pour développer des partenariats, conquérir de nouvelles positions et intensifier les échanges extérieurs.
Actuellement, le Congo s’emploie à travailler sur l’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique, sur la généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne et la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l'inclusion financière dans les zones rurales. Face à ces opportunités, la crème intellectuelle à laquelle s’est adressé le ministre Ibombo a été invitée à s’intéresser à la destination Congo et à faire écho du potentiel dont elle dispose. Puisque, selon lui, le Congo devrait être utilisé comme plateforme de rebondissement et porte d’entrée au marché de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et de l’Afrique en générale.
Présentant le Congo à cette assemblée composée d’investisseurs venus des divers horizons de la planète, Léon Juste Ibombo a présenté les atouts économiques dont dispose ce pays au cœur de l’Afrique centrale. « En effet, le gouvernement du Congo a entrepris, sous la férule de son Chef, Monsieur Clément Mouamba, de développer un modèle économique libéral axé sur l’ouverture aux capitaux extérieurs à travers des réformes structurelles conduisant à la conclusion des partenariats public-privé (PPP). » a-t-il soutenu, à cette tribune.
Tout en soulignant la volonté d’ouverture du gouvernement congolais à faire du pays une destination sûre en investissement, Léon Juste Ibombo a précisé que, le Congo aujourd’hui ; malgré la crise économique dont les effets ne manquent pas de se faire ressentir au niveau planétaire, est un pays stable situé au cœur du second bassin forestier et écologique du monde, avec des institutions démocratiques et un leadership affirmé et reconnu, tant au niveau continental que mondial.
Le Congo, a-t-il poursuivi, demeure un environnement sécuritaire rassurant ; un environnement des affaires sécurisé avec un code des investissements des plus attractifs, une fiscalité adaptée et compétitive, surtout avec l’érection des zones économiques spéciales (ZES) . Il est, par ailleurs, un état membre de l'organisation des pays exportateurs et producteurs de pétrole (OPEP) , avec des infrastructures de communication large bande en perpétuel développement.
Poursuivant son exposé , le ministre Léon Juste Ibombo a fait un bond sur le saut technologique que le Congo est en train de réaliser pour passer directement au niveau le plus avancé des technologies de l’information et de la communication. Au nom du gouvernement congolais, le patron des télécommunications congolais a fait une présentation de la stratégie nationale de développement de l'économie numérique devant un aréopage d'opérateurs économiques.
Il a, d’abord, cité les deux appels d’offres internationaux, que le département ministériel dont il a la charge venait de lancer pour construire, dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB-Congo), l'interconnexion en fibre optique du Congo au Cameroun d'une part, et du Congo à la Centrafrique d’autre part, ainsi qu’un lot concernant les équipements actifs de ces deux réseaux avec un co-financement de la Banque Africaine de Développement.
En effet, pour Léon Juste Ibombo, les moyens de ce saut technologique sont bien là : qualité de l’accès à internet, ventes de smartphones, adoption des réseaux sociaux, investissements massifs et prévisions de croissance agressive pour le continent. « Dans le domaine particulier des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, dont j’ai la charge, le gouvernement du Congo a mis en place une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, assortie d’un plan d’actions 2018-2022, répondant aux recommandations internationales en la matière. » déclarait le ministre congolais .
Le potentiel du Congo en NTIC
Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique n’a pas manqué de présenter à l’assistance les chantiers sur lesquels travaille le Congo, dans le cadre de sa stratégie de développement. Il en a cité trois piliers essentiels, à savoir : le E-Citoyen : Services et contenus numériques pour le grand public ; le E-Gouvernement : Services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques enfin le E-Business : Services et contenus numériques pour les entreprises.
Ils serviront de référentiel qui devraient permettre de positionner le digital comme un secteur majeur dans la diversification de l’économie nationale.
Cette stratégie du gouvernement congolais a pour objectif de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises et se propose de faire de l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique un des piliers de diversification de son économie.
Cette communication était tout indiquée, car elle a permis au ministre Ibombo de dérouler le chapelet des projets retenus par son département dans le cadre du partenariat public-privé pour la période 2018-2022.
Au nombre de ces projets, on peut citer, entres autres, le développement et la dynamisation du point d’échange internet congolais CGIX devenu RIXP ; le Projet de construction de Data Center national et d’une technopole dont les appels d’offres internationaux seront lancés sous peu ; le Projet d’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique (mobile money, visa prépayé...).
A cela s’ajoute le Projet de généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne ; la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l'inclusion financière dans les zones rurales, le taux de pénétration mobile étant de plus 104% ; la création de filières de formation dans les secteurs porteurs du numérique ; la promotion de la formation aux logiciels libres au niveau de l’enseignement supérieur ; la vulgarisation de l’usage du cartable électronique et de l’ordinateur dans les écoles...
Selon le ministre Ibombo, la vision du chef de l’Etat congolais, contenue dans son programme de gouvernement se matérialise déjà à travers trois projets de grande envergure dans le secteur des télécommunications, à savoir : le projet West Africa Câble System (WACS) qui relie le Congo à l’international par le câble sous-marin ; le déploiement de 504 km de fibre optique terrestre entre Pointe-Noire (capitale économique) et Lékoko (frontière avec la République Gabonaise), grâce au projet Central African Backbone (CAB) cofinancé par la Banque mondiale ; enfin, le projet de couverture nationale en télécommunications (PCN) avec plus de 4000 km de fibre optique déployée pour mailler l’ensemble du territoire en réseau très haut débit.
Au sujet de l' arrimage du Congo à l’économie numérique avec l’actualité de la digitalisation de l’Afrique, Léon Juste Ibombo a déclaré que le débat sur la digitalisation de l’Afrique et son impact sur la finance Africaine, donne l’occasion de former une communauté des affaires et de créer une plateforme d’échanges avec des investisseurs dans le secteur de l'économie numérique.
Léon Juste Ibombo a saisi cette opportunité pour présenter d’autres potentialités économiques pouvant susciter la curiosité des investisseurs.
Outre sa population en majorité jeune et amoureuse des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le Congo regorge des ressources naturelles, a martelé le ministre congolais tout en précisant que la volonté politique affirmée du gouvernement congolais était de renforcer la transformation industrielle des produits agricoles, avec le programme Banane, Manioc et Cacao.
Le Congo devrait être un pôle d’attraction en matière d’investissements directs et de diversification de l’économie, a signifié le ministre Ibombo, avant d’inviter l’auditoire à développer ensemble des partenariats durables et mutuellement bénéfiques.
Pour lui, Il est donc indispensable de donner la priorité à une coopération économique audacieuse, capable de mobiliser les énergies pour développer des partenariats, conquérir de nouvelles positions et intensifier les échanges extérieurs.
Actuellement, le Congo s’emploie à travailler sur l’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique, sur la généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne et la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l'inclusion financière dans les zones rurales. Face à ces opportunités, la crème intellectuelle à laquelle s’est adressé le ministre Ibombo a été invitée à s’intéresser à la destination Congo et à faire écho du potentiel dont elle dispose. Puisque, selon lui, le Congo devrait être utilisé comme plateforme de rebondissement et porte d’entrée au marché de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et de l’Afrique en générale.