BAD. Crédits : DR
Abidjan, Côte d’Ivoire – L’édition 2018 du rapport sur l’Indice de transparence de l’aide, publié par Publish What You Fund (Publiez ce que vous financez), classe la Banque africaine de développement au quatrième rang parmi quarante-cinq organisations de développement. Elle gagne ainsi six places par rapport à son positionnement en 2016.
Ce meilleur classement récompense l’amélioration des capacités opérationnelles de la Banque ainsi que l’efficacité de ses systèmes et de ses processus : la Banque africaine de développement respecte en effet des exigences de qualité dans la préparation de ses rapports, et elle observe les règles de divulgation de ses programmes, projets, aides et interventions financières.
L’Indice de transparence de l’aide (ATI) est la seule évaluation indépendante de la transparence de l’aide au sein des principales agences humanitaires et de développement. Il exige une publication rapide et précise, complète et proactive de toutes les formes d’aide et d’activités de développement qui y sont liées.
L’indice a révélé que bien que les organisations fournissent des informations sur les objectifs de leurs opérations, seules quatre Institutions financières de développement (IFD) – la Banque asiatique de développement, la Banque interaméricaine de développement, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement –, publient des détails ou des résumés concernant les estimations d’impact, les documents d’évaluation et d’analyse ainsi que les résultats des avant-projets.
Selon le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, « des relations proactives avec les parties prenantes et une gouvernance ancrée dans la transparence sont déterminantes et au centre de notre action. Toute notre action vise à obtenir des résultats qui font de la Banque africaine de développement la principale institution de financement du développement en Afrique. Ce récent classement dans l’indice mondial de la transparence de l’aide illustre le respect par la Banque de ses priorités stratégiques et de son engagement indéfectible en faveur du programme de développement et de transparence de l’Afrique ».
Signataire de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) depuis avril 2011, la Banque a récemment lancé un portail qui concerne ses projets. Elle publie ainsi des données conformes aux normes internationales de transparence de l’IITA, et rend les informations sur les dépenses liées au développement plus accessibles, plus faciles à utiliser et à comprendre.
Les partisans de la transparence des données se sont exprimés en faveur de l’indice, qui a été adopté par les Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne, le gouvernement des États-Unis et divers organismes internationaux et régionaux. Le rapport souligne toutefois quelques obstacles à la dynamique qui anime la transparence des données, dont la réduction de l’espace civique nécessaire aux citoyens et aux organisations de la société civile pour participer à la prise de décision. Les ressources de plus en plus limitées de l’aide publique au développement et l’évolution du domaine du développement créent de nouveaux obstacles – et de nouvelles opportunités – de type budgétaire, réglementaire, technique et éthique pour les opérations menées au niveau mondial en faveur de la transparence.
Presque toutes les agences qui figurent dans l’indice (93 %) font état de leurs activités en utilisant la norme de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA).
Téléchargez l’édition 2018 du Rapport sur l’indice de transparence de l’aide.
Ce meilleur classement récompense l’amélioration des capacités opérationnelles de la Banque ainsi que l’efficacité de ses systèmes et de ses processus : la Banque africaine de développement respecte en effet des exigences de qualité dans la préparation de ses rapports, et elle observe les règles de divulgation de ses programmes, projets, aides et interventions financières.
L’Indice de transparence de l’aide (ATI) est la seule évaluation indépendante de la transparence de l’aide au sein des principales agences humanitaires et de développement. Il exige une publication rapide et précise, complète et proactive de toutes les formes d’aide et d’activités de développement qui y sont liées.
L’indice a révélé que bien que les organisations fournissent des informations sur les objectifs de leurs opérations, seules quatre Institutions financières de développement (IFD) – la Banque asiatique de développement, la Banque interaméricaine de développement, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement –, publient des détails ou des résumés concernant les estimations d’impact, les documents d’évaluation et d’analyse ainsi que les résultats des avant-projets.
Selon le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, « des relations proactives avec les parties prenantes et une gouvernance ancrée dans la transparence sont déterminantes et au centre de notre action. Toute notre action vise à obtenir des résultats qui font de la Banque africaine de développement la principale institution de financement du développement en Afrique. Ce récent classement dans l’indice mondial de la transparence de l’aide illustre le respect par la Banque de ses priorités stratégiques et de son engagement indéfectible en faveur du programme de développement et de transparence de l’Afrique ».
Signataire de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) depuis avril 2011, la Banque a récemment lancé un portail qui concerne ses projets. Elle publie ainsi des données conformes aux normes internationales de transparence de l’IITA, et rend les informations sur les dépenses liées au développement plus accessibles, plus faciles à utiliser et à comprendre.
Les partisans de la transparence des données se sont exprimés en faveur de l’indice, qui a été adopté par les Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne, le gouvernement des États-Unis et divers organismes internationaux et régionaux. Le rapport souligne toutefois quelques obstacles à la dynamique qui anime la transparence des données, dont la réduction de l’espace civique nécessaire aux citoyens et aux organisations de la société civile pour participer à la prise de décision. Les ressources de plus en plus limitées de l’aide publique au développement et l’évolution du domaine du développement créent de nouveaux obstacles – et de nouvelles opportunités – de type budgétaire, réglementaire, technique et éthique pour les opérations menées au niveau mondial en faveur de la transparence.
Presque toutes les agences qui figurent dans l’indice (93 %) font état de leurs activités en utilisant la norme de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA).
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