Depuis 1995, Transparency International publie chaque année un « indice de perception de la corruption » classant 180 pays en fonction des évaluations d'un groupe international d'hommes d'affaires, d'experts et d'universitaires. L’Afrique est en général mal notée et cette année encore, Transparency International signale une nette dégradation de la situation au Burundi. Le Soudan, le Tchad, la Guinée et la République Démocratique du Congo sont également mal placés, se partageant le haut du tableau. Le pays perçu comme étant le moins corrompu en Afrique est le Bostwana.
Néanmoins, le rapport montre que le Nigeria, régulièrement cité comme l’un des pays où la corruption est endémique, a fait des progrès significatifs au cours de l’année écoulée. Selon Mme Rima Al-Azar, directrice pour l’Afrique et le Moyen Orient à Transparency International, la corruption dans les pays pauvres compromet la lutte contre la pauvreté. Lorsqu’elle affecte les systèmes judiciaires, elle sape l'État de droit, ajoute la responsable.
Transparency International appelle les pays industrialisés à redoubler d’efforts pour favoriser le développement de la bonne gouvernance. L’ONG note que la Convention de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la lutte contre la corruption, qui pénalise les actes de corruption commis à l’étranger par des entreprises basées dans les pays de l’OCDE, est en vigueur depuis 1999, mais que sa mise en œuvre effective reste très inégale.
Néanmoins, le rapport montre que le Nigeria, régulièrement cité comme l’un des pays où la corruption est endémique, a fait des progrès significatifs au cours de l’année écoulée. Selon Mme Rima Al-Azar, directrice pour l’Afrique et le Moyen Orient à Transparency International, la corruption dans les pays pauvres compromet la lutte contre la pauvreté. Lorsqu’elle affecte les systèmes judiciaires, elle sape l'État de droit, ajoute la responsable.
Transparency International appelle les pays industrialisés à redoubler d’efforts pour favoriser le développement de la bonne gouvernance. L’ONG note que la Convention de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la lutte contre la corruption, qui pénalise les actes de corruption commis à l’étranger par des entreprises basées dans les pays de l’OCDE, est en vigueur depuis 1999, mais que sa mise en œuvre effective reste très inégale.