Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc du parti islamiste 'Justice et développement', s'est rendu à Bruxelles lundi 19 janvier avec pour objectif de relancer le processus d'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne.
M. Erdogan ne s'était pas rendu à Bruxelles depuis 2004. Les négociations d'adhésion s'étaient ouvertes l'année suivante. Depuis, les relations entre l'UE et Ankara s'étaient détériorées et les pourparlers enlisés. Pour le leader turc, l'intégration européenne est un 'objectif stratégique'.
La Commission européenne, favorable à l'adhésion de la Turquie et souhaitant un « dégel » des relations avec Ankara, a répondu via son président, José Manuel Barroso, qu'elle fera « tout son possible pour accomplir de réels progrès » dans les discussions.
Le Conseil européen, qui décide de l'adhésion de tout Etat à l'unanimité après avoir consulté la Commission et après avis conforme du Parlement européen, demeure hostile à l'entrée de la Turquie dans l'espace communautaire.
La Turquie ne remplit pas tous les critères d'adhésion, notamment en matière de respect des droits de l'homme et de démocratie. Sur les 35 chapitres du processus de négociation, 10 seulement ont été ouverts, et ce ne sont pas les plus cruciaux.
Le contentieux chypriote reste à l'ordre du jour. L'île, divisée entre turcs et hellènes, a fait geler 8 chapitres en rétorsion du refus qu'elle a essuyé d'Ankara de lui étendre les bénéfices de l'Union douanière.
Le projet de gazoduc 'Nabucco' est aussi sur la table. La Turquie, au grand dam de M. Barroso, menace de revoir son soutien à ce projet stratégique, qui évite la Russie, si les Européens n'accélèrent pas les négociations pour son entrée dans l'UE.
Source:
http://guysen.com/
M. Erdogan ne s'était pas rendu à Bruxelles depuis 2004. Les négociations d'adhésion s'étaient ouvertes l'année suivante. Depuis, les relations entre l'UE et Ankara s'étaient détériorées et les pourparlers enlisés. Pour le leader turc, l'intégration européenne est un 'objectif stratégique'.
La Commission européenne, favorable à l'adhésion de la Turquie et souhaitant un « dégel » des relations avec Ankara, a répondu via son président, José Manuel Barroso, qu'elle fera « tout son possible pour accomplir de réels progrès » dans les discussions.
Le Conseil européen, qui décide de l'adhésion de tout Etat à l'unanimité après avoir consulté la Commission et après avis conforme du Parlement européen, demeure hostile à l'entrée de la Turquie dans l'espace communautaire.
La Turquie ne remplit pas tous les critères d'adhésion, notamment en matière de respect des droits de l'homme et de démocratie. Sur les 35 chapitres du processus de négociation, 10 seulement ont été ouverts, et ce ne sont pas les plus cruciaux.
Le contentieux chypriote reste à l'ordre du jour. L'île, divisée entre turcs et hellènes, a fait geler 8 chapitres en rétorsion du refus qu'elle a essuyé d'Ankara de lui étendre les bénéfices de l'Union douanière.
Le projet de gazoduc 'Nabucco' est aussi sur la table. La Turquie, au grand dam de M. Barroso, menace de revoir son soutien à ce projet stratégique, qui évite la Russie, si les Européens n'accélèrent pas les négociations pour son entrée dans l'UE.
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http://guysen.com/