1. Contexte et justification
La République Centrafricaine, un pays à superficie de 236 000 km² et une population évaluée à plus de 4 500 000 habitants à majorité jeune, fait partie depuis ces trois dernières décennies des pays les plus pauvres et les plus instables du système des nations unies.
Son instabilité est dûe à un problème de gouvernance, bien que ayant été l’un des premiers pays en Afrique à s’initier à l’exercice démocratique. Exercice souvent soldé par des échecs répétitifs : Les élections ont été, pour la plupart, contestées par les armes (coup d’états ou rebellions).
La pauvreté et le sous-développement que vit le pays sont causés par la mauvaise gouvernance ainsi que l’incompétence notoire des dirigeants à mettre en place une politique claire et lucide pour conduire le pays sur la voie de l’émergence. Cela s’explique aussi par le non calibrage et une absence de préparation des anciens-futurs dirigeants à la conduite de la destinée d’un état.
Face à cette situation catastrophique, la jeunesse qui représente l’alternance dans ce pays, se transforme de jours en jours en un club d’ambitieux illuminés et arrivistes, qui guette et attend son tour pour reproduire les mêmes erreurs commises par les actuels tenors du pouvoir public.
Dans cet état de fait, une infime partie de cette jeunesse de par ses prises de position sur les réseaux sociaux et dans des forums virtuels, pousse à croire qu’une autre Centrafrique est possible. Mais cela n’adviendra que si cette jeunesse consciente de la situation chaotique du pays, se met en réseau physique et humain et travaille sur des idées novatrices pour oser le challenge du renouveau centrafricain.
Pour nous l’heure est à un rendez-vous où la jeunesse n’aura aucune excuse pour justifier son absence à la génération future. Elle doit cesser d’être un fer de lance du changement que les politiciens utilisent qu’une fois qu’ils sont dans le besoin. Mais doit jouer pleinement son rôle de force de proposition et doit être un partenaire assis aux tables de négociations pour parlementer de la reconstruction nationale et de l’avenir de notre cher et beau pays.
Nous avons trop laissé passer le train, nous reconnaissons que nous avons été absents lors du changement qui a marqué le début de l’ère de la gouvernance de Bozizé pour recadrer les objectifs par rapport à la nouvelle république. Absents lors des débats des grandes concertations qui devraient accoucher d’un cadre logique pouvant empêcher notre pays de retomber dans le cycle infernale de la conquête du pouvoir par les armes. Quelque part nos absences et nos silences peuvent être la cause de la situation que traverse notre pays.
Plus jamais nous ne voulons réitérer ces erreurs !
Notre intérêt est de nous nous lever avec détermination et ambition. Car, soit nous continuons à croiser les bras et laisser notre pays disparaître progressivement de la carte du monde ou soit nous saisissons cette occasion pour écrire une nouvelle page de l’histoire au nom de la jeunesse, contribuer à faire barrage aux maux qui minent notre avenir et celui de nos enfants.
Nonobstant nos milieux, nos ethnies différentes, nous avons en commun que le rêve d’union et l’espoir de l'écriture nouvelle de la page centrafricaine, celle de la jeunesse qui représente plus de 70% de la population et qui n'a, de cesse, payé les frais de la manipulation politique.
1.1. Contexte spécifique
La jeunesse est appelée à jouer un rôle déterminant dans l'édification de la bonne gouvernance, de la culture de la paix et dans la consolidation du processus de démocratisation ainsi que dans le développement socio-économique de notre pays. D’où la nécessité de la consulter.
1.2. Missions et défis
Chaque génération est porteuse d’une mission.
Plusieurs défis sont à relever en vue d’orienter et de solidifier l'action et la contribution de la jeunesse centrafricaine dans le processus d'édification d’un état de droit, de la bonne gouvernance, de la culture de la paix et de la consolidation de la démocratie.
Il s'agit notamment de ce qui suit :
* La création d’un cadre de concertation, de coordination, de dialogue et d'échange d'expérience entre les jeunes centrafricains afin de permettre une bonne cohésion et d'accroître sa force de lobbying et de plaidoyer.
* La création d’un cadre de partenariat bien défini entre la jeunesse, la société civile et les autres acteurs politique, y compris les gouvernements et les ONG internationales qui œuvrent dans le cadre de la restauration d’une concorde nationale, de la paix et de la démocratie en Centrafrique.
* Combattre la vulnérabilité de la jeunesse à l'instrumentalisation politique et économique, en raison notamment de la faiblesse de ses propres moyens financiers et de la dépendance vis-à-vis des partenaires extérieures ou des gouvernements, constitue un défi majeur à relever pour pousser la jeunesse à s’impliquer dans le processus démocratique pour le bien de la nation et non pour un intérêt particulier ou quelconque.
* L’enracinement des principes démocratiques et de transparence qui résulte de l'implication du citoyen et de la société civile dans l'élaboration et la mise en application des politiques, issus de l’éducation populaire.
2. But
Le but de cette rencontre est de permettre aux jeunes centrafricains de réfléchir sur les sujets qui les interpellent : leur place et leur rôle dans la résolution du chaos que vit la République Centrafricaine, leur degré d’implication à l’avenir dans le processus socio-politique et démocratique de notre pays.
Cette réflexion devra permettre de proposer un nouveau mode de gouvernance impliquant chaque citoyen.
Le refus de la jeunesse de la fatalité, son combat pour la paix, la bonne gouvernance, la justice sociale et le développement durable, qui soit respectueux des droits de l’Homme et des
différences culturelles constituent des enjeux et défis majeurs de notre civilisation, particulièrement pour la génération d’aujourd’hui.
En accord avec nos convictions, dans la suite de Franz Fanon : ‘’ chaque génération a une mission à accomplir, charge à elle de l’accomplir ou de la trahir’’ ; celle d’aujourd’hui doit choisir d’accomplir la sienne, car les prises de position de cette jeunesse sur les réseaux sociaux va dans le sens de relever le défi de la bonne gouvernance, de la transformation de notre société et de la justice sociale, le défi de la solidarité, du développement humain, de la paix et du progrès social.
3. Objectif
Il s’agit pour nous, à travers cette rencontre d’atteindre les objectifs globaux suivants :
* Amener les jeunes à s’impliquer d’avantage dans les actions citoyennes pour le développement de la concorde nationale, de la bonne gouvernance, de la culture de la paix et du développement social, humain et durable;
* Favoriser les échanges et les approches dans les pratiques associatives liées à l’engagement des jeunes;
* Renforcer l’émergence d’une nouvelle classe politique en Centrafrique ;
4. Résultats attendus
De façon spécifique, cette rencontre vise à motiver l’implication de la jeunesse dans la marche de la République Centrafricaine vers la restauration, de la culture de la paix, de la culture de la tolérance, de la démocratie, de contribuer au rétablissement des piliers du développement humain durable et inclusif à travers des politiques et stratégies de promotion des principes et normes de gestion judicieuse des ressources publiques, et de la bonne gouvernance.
Pour cela les résultats attendus du projet sont :
1. La mise en place d’un cadre de coopération, d'échange d'expériences et de bonnes pratiques de développement ainsi que la culture de la tolérance et de la paix,
2. L’implication et la participation des jeunes aux processus de consolidation de la paix, de la bonne gouvernance et du développement, plus accrue et effective.
3. La création d’un réseau de partenariat, de plaidoyer et de lobbying avec les jeunes qui milite pour la bonne gouvernance, la culture de la tolérance et de la paix, la démocratie et le développement en Centrafrique.
5. Date et lieu
La rencontre se tiendra le vendredi 1 novembre 2013, à Checy, une commune de l’agglomération orléanaise.
6. Organisation
La sera organisé par les jeunes de la diaspora centrafricaine en partenariat avec le Groupe de Réflexion, d’Action et de Proposition (GRAP) et la municipalité de Checy.
7. Contact
Olivier BOBY 06 51 47 52 46 Courriel : olivier.boby@oxeo.fr, ocsboby@yahoo.fr
La République Centrafricaine, un pays à superficie de 236 000 km² et une population évaluée à plus de 4 500 000 habitants à majorité jeune, fait partie depuis ces trois dernières décennies des pays les plus pauvres et les plus instables du système des nations unies.
Son instabilité est dûe à un problème de gouvernance, bien que ayant été l’un des premiers pays en Afrique à s’initier à l’exercice démocratique. Exercice souvent soldé par des échecs répétitifs : Les élections ont été, pour la plupart, contestées par les armes (coup d’états ou rebellions).
La pauvreté et le sous-développement que vit le pays sont causés par la mauvaise gouvernance ainsi que l’incompétence notoire des dirigeants à mettre en place une politique claire et lucide pour conduire le pays sur la voie de l’émergence. Cela s’explique aussi par le non calibrage et une absence de préparation des anciens-futurs dirigeants à la conduite de la destinée d’un état.
Face à cette situation catastrophique, la jeunesse qui représente l’alternance dans ce pays, se transforme de jours en jours en un club d’ambitieux illuminés et arrivistes, qui guette et attend son tour pour reproduire les mêmes erreurs commises par les actuels tenors du pouvoir public.
Dans cet état de fait, une infime partie de cette jeunesse de par ses prises de position sur les réseaux sociaux et dans des forums virtuels, pousse à croire qu’une autre Centrafrique est possible. Mais cela n’adviendra que si cette jeunesse consciente de la situation chaotique du pays, se met en réseau physique et humain et travaille sur des idées novatrices pour oser le challenge du renouveau centrafricain.
Pour nous l’heure est à un rendez-vous où la jeunesse n’aura aucune excuse pour justifier son absence à la génération future. Elle doit cesser d’être un fer de lance du changement que les politiciens utilisent qu’une fois qu’ils sont dans le besoin. Mais doit jouer pleinement son rôle de force de proposition et doit être un partenaire assis aux tables de négociations pour parlementer de la reconstruction nationale et de l’avenir de notre cher et beau pays.
Nous avons trop laissé passer le train, nous reconnaissons que nous avons été absents lors du changement qui a marqué le début de l’ère de la gouvernance de Bozizé pour recadrer les objectifs par rapport à la nouvelle république. Absents lors des débats des grandes concertations qui devraient accoucher d’un cadre logique pouvant empêcher notre pays de retomber dans le cycle infernale de la conquête du pouvoir par les armes. Quelque part nos absences et nos silences peuvent être la cause de la situation que traverse notre pays.
Plus jamais nous ne voulons réitérer ces erreurs !
Notre intérêt est de nous nous lever avec détermination et ambition. Car, soit nous continuons à croiser les bras et laisser notre pays disparaître progressivement de la carte du monde ou soit nous saisissons cette occasion pour écrire une nouvelle page de l’histoire au nom de la jeunesse, contribuer à faire barrage aux maux qui minent notre avenir et celui de nos enfants.
Nonobstant nos milieux, nos ethnies différentes, nous avons en commun que le rêve d’union et l’espoir de l'écriture nouvelle de la page centrafricaine, celle de la jeunesse qui représente plus de 70% de la population et qui n'a, de cesse, payé les frais de la manipulation politique.
1.1. Contexte spécifique
La jeunesse est appelée à jouer un rôle déterminant dans l'édification de la bonne gouvernance, de la culture de la paix et dans la consolidation du processus de démocratisation ainsi que dans le développement socio-économique de notre pays. D’où la nécessité de la consulter.
1.2. Missions et défis
Chaque génération est porteuse d’une mission.
Plusieurs défis sont à relever en vue d’orienter et de solidifier l'action et la contribution de la jeunesse centrafricaine dans le processus d'édification d’un état de droit, de la bonne gouvernance, de la culture de la paix et de la consolidation de la démocratie.
Il s'agit notamment de ce qui suit :
* La création d’un cadre de concertation, de coordination, de dialogue et d'échange d'expérience entre les jeunes centrafricains afin de permettre une bonne cohésion et d'accroître sa force de lobbying et de plaidoyer.
* La création d’un cadre de partenariat bien défini entre la jeunesse, la société civile et les autres acteurs politique, y compris les gouvernements et les ONG internationales qui œuvrent dans le cadre de la restauration d’une concorde nationale, de la paix et de la démocratie en Centrafrique.
* Combattre la vulnérabilité de la jeunesse à l'instrumentalisation politique et économique, en raison notamment de la faiblesse de ses propres moyens financiers et de la dépendance vis-à-vis des partenaires extérieures ou des gouvernements, constitue un défi majeur à relever pour pousser la jeunesse à s’impliquer dans le processus démocratique pour le bien de la nation et non pour un intérêt particulier ou quelconque.
* L’enracinement des principes démocratiques et de transparence qui résulte de l'implication du citoyen et de la société civile dans l'élaboration et la mise en application des politiques, issus de l’éducation populaire.
2. But
Le but de cette rencontre est de permettre aux jeunes centrafricains de réfléchir sur les sujets qui les interpellent : leur place et leur rôle dans la résolution du chaos que vit la République Centrafricaine, leur degré d’implication à l’avenir dans le processus socio-politique et démocratique de notre pays.
Cette réflexion devra permettre de proposer un nouveau mode de gouvernance impliquant chaque citoyen.
Le refus de la jeunesse de la fatalité, son combat pour la paix, la bonne gouvernance, la justice sociale et le développement durable, qui soit respectueux des droits de l’Homme et des
différences culturelles constituent des enjeux et défis majeurs de notre civilisation, particulièrement pour la génération d’aujourd’hui.
En accord avec nos convictions, dans la suite de Franz Fanon : ‘’ chaque génération a une mission à accomplir, charge à elle de l’accomplir ou de la trahir’’ ; celle d’aujourd’hui doit choisir d’accomplir la sienne, car les prises de position de cette jeunesse sur les réseaux sociaux va dans le sens de relever le défi de la bonne gouvernance, de la transformation de notre société et de la justice sociale, le défi de la solidarité, du développement humain, de la paix et du progrès social.
3. Objectif
Il s’agit pour nous, à travers cette rencontre d’atteindre les objectifs globaux suivants :
* Amener les jeunes à s’impliquer d’avantage dans les actions citoyennes pour le développement de la concorde nationale, de la bonne gouvernance, de la culture de la paix et du développement social, humain et durable;
* Favoriser les échanges et les approches dans les pratiques associatives liées à l’engagement des jeunes;
* Renforcer l’émergence d’une nouvelle classe politique en Centrafrique ;
4. Résultats attendus
De façon spécifique, cette rencontre vise à motiver l’implication de la jeunesse dans la marche de la République Centrafricaine vers la restauration, de la culture de la paix, de la culture de la tolérance, de la démocratie, de contribuer au rétablissement des piliers du développement humain durable et inclusif à travers des politiques et stratégies de promotion des principes et normes de gestion judicieuse des ressources publiques, et de la bonne gouvernance.
Pour cela les résultats attendus du projet sont :
1. La mise en place d’un cadre de coopération, d'échange d'expériences et de bonnes pratiques de développement ainsi que la culture de la tolérance et de la paix,
2. L’implication et la participation des jeunes aux processus de consolidation de la paix, de la bonne gouvernance et du développement, plus accrue et effective.
3. La création d’un réseau de partenariat, de plaidoyer et de lobbying avec les jeunes qui milite pour la bonne gouvernance, la culture de la tolérance et de la paix, la démocratie et le développement en Centrafrique.
5. Date et lieu
La rencontre se tiendra le vendredi 1 novembre 2013, à Checy, une commune de l’agglomération orléanaise.
6. Organisation
La sera organisé par les jeunes de la diaspora centrafricaine en partenariat avec le Groupe de Réflexion, d’Action et de Proposition (GRAP) et la municipalité de Checy.
7. Contact
Olivier BOBY 06 51 47 52 46 Courriel : olivier.boby@oxeo.fr, ocsboby@yahoo.fr