L’assaut lancé par le maréchal khalifa Haftar pour s’emparer de Tripoli et la chute d'Omar el-Bechir qui s'est accompagnée d'une intensification des manifestations réclamant un pouvoir civil actuellement aux mains des militaires sont venus ajouter de la pression sur les dirigeants africains.
Co-initiateur de le réunion du Caire , chef de l’Etat congolais a quitté Brazzaville, le 23 avril pour le Caire en Egypte. Le président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso a multiplié des initiatives en direction des parties libyennes, depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs.
En février dernier, lors du 32ème sommet de l’UA à Addis-Abeba, les chefs d’Etat et de gouvernement ont adopté une feuille de route en vue du dénouement de la crise libyenne. Celle-ci prévoyait un forum inter-libyen de réconciliation, en juillet 2019, avant les élections générales. Il s’agissait-là d’un « chemin pragmatique et réaliste de sortie de crise, en vue d’un processus électoral apaisé en Libye », soutenait, à cette occasion, le président Denis Sassou-N’ Guesso.
De passage à Brazzaville, où il a rencontré le chef de l’Etat congolais, le 18 avril dernier, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat a rappelé « le devoir de l’UA d’accompagner la Libye pour que la transition soit conforme à la volonté du peuple et surtout permettre le retour de la légalité constitutionnelle ».
La crise soudanaise figure également au menu des discussions au Caire. En effet, la destitution par l’armée du président Omar el-Béchir, après trente ans à la tête du pays, et les promesses du Conseil militaire qui a pris le pouvoir, n’ont pas dissuadé les manifestants de partir. Nommé à la tête du Conseil militaire et pressé par la rue, le général Abdel Fattah al-Buhrane avait promis d’instaurer un « gouvernement entièrement civil », sans toutefois donner de calendrier.L’Union africaine a donné un ultimatum de quinze jours à l'armée de quitter le pouvoir au profit d'une "autorité politique civile» sous peine d'une suspension de l’organisation continentale.
A noter que certains observateurs considèrent que la solution à la crise libyenne est rendue complexe par beaucoup de facteurs, parmi lesquels, la multiplicité des interventions. Si l’Union africaine ne s’y oppose pas, l’organisation panafricaine plaide cependant pour que toutes ces initiatives soient concertées, associent les acteurs concernés et surtout l’Union africaine.
Co-initiateur de le réunion du Caire , chef de l’Etat congolais a quitté Brazzaville, le 23 avril pour le Caire en Egypte. Le président du comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso a multiplié des initiatives en direction des parties libyennes, depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs.
En février dernier, lors du 32ème sommet de l’UA à Addis-Abeba, les chefs d’Etat et de gouvernement ont adopté une feuille de route en vue du dénouement de la crise libyenne. Celle-ci prévoyait un forum inter-libyen de réconciliation, en juillet 2019, avant les élections générales. Il s’agissait-là d’un « chemin pragmatique et réaliste de sortie de crise, en vue d’un processus électoral apaisé en Libye », soutenait, à cette occasion, le président Denis Sassou-N’ Guesso.
De passage à Brazzaville, où il a rencontré le chef de l’Etat congolais, le 18 avril dernier, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat a rappelé « le devoir de l’UA d’accompagner la Libye pour que la transition soit conforme à la volonté du peuple et surtout permettre le retour de la légalité constitutionnelle ».
La crise soudanaise figure également au menu des discussions au Caire. En effet, la destitution par l’armée du président Omar el-Béchir, après trente ans à la tête du pays, et les promesses du Conseil militaire qui a pris le pouvoir, n’ont pas dissuadé les manifestants de partir. Nommé à la tête du Conseil militaire et pressé par la rue, le général Abdel Fattah al-Buhrane avait promis d’instaurer un « gouvernement entièrement civil », sans toutefois donner de calendrier.L’Union africaine a donné un ultimatum de quinze jours à l'armée de quitter le pouvoir au profit d'une "autorité politique civile» sous peine d'une suspension de l’organisation continentale.
A noter que certains observateurs considèrent que la solution à la crise libyenne est rendue complexe par beaucoup de facteurs, parmi lesquels, la multiplicité des interventions. Si l’Union africaine ne s’y oppose pas, l’organisation panafricaine plaide cependant pour que toutes ces initiatives soient concertées, associent les acteurs concernés et surtout l’Union africaine.