Lutte contre l’extrémisme et le terrorisme 23/09/2010Après une semaine du lancement officiel du Mouvement Citoyen pour la prévention des Libertés (MCPL) se met en œuvre un débat afin de curer les appâts qui gangrènent le Tchad depuis 50 ans. S’ajoute à cela le triste anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 contre le Wall Streets center aux Etats unis d’Amérique. Toutes ces mauvaises cohabitations sociales ont amené le Mouvement à lancer sa première activité dans ce sens en ciblant trois importantes religions à savoir l’islam, la catholique et le protestantisme pour animer une conférence-débat coordonnée par François Djékonbé ce 11 septembre dernier à N’Djaména. Le thème débattu est « la religion face à l’extrémisme et le terrorisme ». Au cours cette conférence l’on a débattu les facteurs de la violence qui sont les intimidations physiques et morales, l’hyper sensibilité, des expressions mêmes extrémistes, la mauvaise répartition de la famille, le non pardon aux offensés, donner des jouets en armes aux enfants en entretenant la violence dans leur esprit. Quelques fois certains hommes politiques utilisent le terrorisme à de fins politiques. Ceci pour se montrer le tout puissant du monde ou de son propre pays. Dr Daoud Badour l’adepte de l’islam affirme pour sa part que la politique est la cause fondamentale du terrorisme. Selon son point de vue, il y a pas mal de choses agressives dans la politique. Il note que le comportement monothéiste développe également la violence. Donc le terrorisme est ami direct de la manifestation de violence. L’imam confirme que le terrorisme est très poussé en Irak et surtout dans le moyen orient. Il relève même qu’il y a de signes précurseurs qui se remarquent quotidiennement. L’abée Aubert Dipou de l’église catholique souligne quand à lui que les gens ne respectent pas l’âme sacrée de Dieu. Il informe qu’hier les élèves allaient en vacances au nord et ceux du nord venaient eux aussi au sud. Ceux de l’Est faisaient autant à l’ouest ainsi de suite. Mais aujourd’hui ce n‘est plus le cas. Les gens se regardent en chien de faïence. Pour lui Jésus christ prône la paix et non la violence. Pour ce, recommande-t-il à chacun de dire non à la violence. Il précise que Dieu a créé l’homme à son image et il doit être respecté. Le révérend pasteur René Daïdanso de l’église protestante remarque que les sujets de cette conférence sont importants et ça doit toucher le cœur de chaque religion pour que la paix et la bonne cohabitation puissent revenir définitivement au Tchad. Et les musulmans ainsi que d’autres dénominations parlent le même langage à Dieu. A son point de vue, la prolifération des églises surtout protestantes à N’Djaména aujourd’hui crée même la mauvaise cohabitation entre les fidèles. La religion ne doit pas avoir de caractéristiques politiques. Les religieux doivent prêcher le dialogue et non la violence. Où en est-on de la paix, s’interroge-t-il. M. René Daidanso pense que les fideles du Tchad ne parent pas de la même manière, c’est pourquoi la prière ne s’exauce pas vite au sujet de la paix. Les trois conférenciers ont demandé aux Tchadiens de se pardonner de tout leur cœur et la paix s’installe toute seule au Tchad. Ils renchérissent que pour avoir la paix il faut qu’elle soit entre toutes les religions. Pour eux les forts doivent pardonner les faibles et vice versa. Ils ont expliqué que l’arbre à palabre est le synonyme du social, du public et ces couches sociales construisent et instaurent la paix entre les gouvernés. De leur avis, tout le monde est impliqué dans cette lutte et surtout les hommes politiques sont interpellés. Car ils sont la vie sociale et politique du pays. Elysée N. pour Alwihda actualités Alwihda Info
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