Tchad : Six ONG quittent volontairement l'est du pays provisoirement 13/11/2009
Six organisations non gouvernementales ont quitté temporairement l'est du Tchad, où un travailleur humanitaire français du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été enlevé récemment, privant 37 000 personnes d'assistance, selon une annonce faite, vendredi 13 novembre, par le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
"UN HUMANITAIRE N'A NORMALEMENT PAS D'ESCORTE" La porte-parole de l'OCHA a regretté que la Minurcat, la force de l'ONU déployée dans l'est du Tchad, "manque de moyens" pour faire son travail. "Il faudrait augmenter les capacités de la Minurcat, ainsi que les capacités du gouvernement pour protéger les humanitaires et les civils", a-t-elle précisé. L'enlèvement du Français travaillant pour le CICR a fait ressurgir la polémique sur la protection des humanitaires par les autorités. "Les humanitaires du CICR et de Médecins sans frontières nous causent trop de problèmes. Ils refusent d'être escortés", avait affirmé le général Oki Dagache, de la Coordination nationale d'appui à la force internationale à l'est du Tchad. De son côté, la porte-parole de l'ONU a indiqué que la Minurcat continuait de procurer des escortes armées aux humanitaires qui le souhaitaient, tout en soulignant qu'il était "évident qu'un humanitaire n'a normalement pas d'escorte". Au total, soixante-dix organisations humanitaires travaillent dans l'est du Tchad, où elles apportent leur aide à environ 300 000 réfugiés soudanais, 168 000 déplacés tchadiens et 700 000 villageois, selon l'ONU. AFP
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