Les travaux de cette 2^ème session ont donné une grande importance  sur le thème suivant: « les effets de la dégradation de l’environnement sur la sécurité alimentaire au Tchad ». le choix de ce thème par l’institution se justifie par la prise de conscience du monde entier sur les effets pervers de la dégradation de l’environnement. il faut se rappeler que la rencontre relative à la problématique environnementale tenue en décembre 2009 à Copenhague, regroupant tous les dirigeants de la planète justifie clairement cette prise de conscience au plan mondial.

Notons que dans un monde en mutation perpétuel, les questions politiques, socio-économiques déterminent de plus en plus l’état de chaque pays. A ce sujet, il serait impératif pour l’institution concernée de plancher sur les effets navrants de la dégradation de l’environnement sur la sécurité alimentaire de satisfaire les besoins fondamentaux animant chaque jour au bien être de l’homme. De même, il s’agit de cerner de près la question de l’insécurité alimentaire qui pourrait éventuellement s’aggraver par la dégradation de l’environnement.

Relevons que ces derniers temps, les problèmes environnementaux ont pris des ampleurs inquiétantes. Personne ne peut douter un seul instant que si les tchadiens ne protègent pas la nature, le Tchad manquera inexorablement de la nourriture. Ce qui explique que le destin du Tchad dépend de la capacité des Tchadiens à relever les défis environnementaux à savoir le déclin des ressources naturelles, la perte de la biodiversité, le recul des sols en raison de l’érosion par l’eau et le vent, la pénurie de l’eau douce, l’utilisation des énergies fossiles, la capacité photosynthétique en cours de saturation, l’émission des gaz à effet de serre, les substances chimiques. Malgré les efforts déployés par le gouvernement pour contrecarrer ces effets néfastes sur l’environnement, l’environnement  tchadien reste dramatiquement dégradé.

La dégradation se caractérise par l’avancée du désert, rétrécissements de la superficie du Lac-Tchad, la baisse continue de  rendements agricoles pluviaux, les sécheresses dues aux déficits pluviométriques.

S’agissant de la sécurité alimentaire, le président du conseil économique, social et culturel Dr Delwa Nouradine Kassiré Coumacoye a déclaré lors de l’ouverture de ces assises que ce point constitue une situation très paradoxale.

Selon le président, nonobstant ses ressources naturelles importantes, en eaux souterraines et en surface, en ressources végétales et animales et en ressources halieutiques, le Tchad fait face à une situation d’insécurité alimentaire constante.et d’ajouter que par rapport aux effets de la dégradation de l’environnement sur la sécurité alimentaire, son institution offre aux conseillers de la république une opportunité de réfléchir sur une préoccupation d’importance vitale.

Elysée N.

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