Le Musée National du Tchad situé en face du Palais du 15 Janvier, dans la même cour que la Bibliothèque Nationale, regorge des objets historiques et traditionnels, modestes mais riches de notre grande histoire commune. Une histoire haute d’une richesse à recenser et à partager avec tous et surtout avec les plus jeunes. Notre histoire est à promouvoir pour raviver les mémoires.
Des masques, des figures historiques, des objets du néolithique et du paléolithique (pierres taillées, hachés mono ou bifaces, haches à gorge, silex, percuteurs, pierres massues...), des amulettes et gris-gris, instruments de musiques ( viele, alghaïda, tambours, guitares à deux ou multiples cordes) paripures de danse, tasses ou gamelle de mesure (de zakat), hameçons, couteaux de jet, sabres, flèches, sagaie à trois lames du Margaye du Guéra, sagaie de guerre et de chasse, sabrette de combat, tenues anciennes des chefs traditionnels et de guerre, figures historiques de nos royaumes... la liste est longue et intarissable.
Visiter ce musée me fut un réel délice, une vraie balade culturelle et un retour vers les sources. J’y ai trouvé des figures comme Moussa-chauffeur le cantateur, le Roi de Niellim ou d’Ouara, des pages d’histoire ressuscitées, des écrits coraniques manuels et centenaires (warch), des théologiens historiques comme Cheikh Oulech et grand-père de mon ami Oulech Salim Taha, d’autres cheikhs comme Adam Barka, élève érudit du cheikh oulech, tué par les libyens dans les années 80.
Parler de la richesse de ce musée à visiter et à revisiter mille fois peut faire plusieurs dizaines de pages. C’est un lieu de richesse culturelle à enrichir, à entretenir et à faire visiter par tous les tchadiens épris d’apprendre l’histoire foisonnante et percutante de notre patrie.
Je vous laisse déguster de ces images captivantes de notre musée, prises vendredi dernier.
Dr Djiddi Ali Sougoudi
Médecin et écrivain
Des masques, des figures historiques, des objets du néolithique et du paléolithique (pierres taillées, hachés mono ou bifaces, haches à gorge, silex, percuteurs, pierres massues...), des amulettes et gris-gris, instruments de musiques ( viele, alghaïda, tambours, guitares à deux ou multiples cordes) paripures de danse, tasses ou gamelle de mesure (de zakat), hameçons, couteaux de jet, sabres, flèches, sagaie à trois lames du Margaye du Guéra, sagaie de guerre et de chasse, sabrette de combat, tenues anciennes des chefs traditionnels et de guerre, figures historiques de nos royaumes... la liste est longue et intarissable.
Visiter ce musée me fut un réel délice, une vraie balade culturelle et un retour vers les sources. J’y ai trouvé des figures comme Moussa-chauffeur le cantateur, le Roi de Niellim ou d’Ouara, des pages d’histoire ressuscitées, des écrits coraniques manuels et centenaires (warch), des théologiens historiques comme Cheikh Oulech et grand-père de mon ami Oulech Salim Taha, d’autres cheikhs comme Adam Barka, élève érudit du cheikh oulech, tué par les libyens dans les années 80.
Parler de la richesse de ce musée à visiter et à revisiter mille fois peut faire plusieurs dizaines de pages. C’est un lieu de richesse culturelle à enrichir, à entretenir et à faire visiter par tous les tchadiens épris d’apprendre l’histoire foisonnante et percutante de notre patrie.
Je vous laisse déguster de ces images captivantes de notre musée, prises vendredi dernier.
Dr Djiddi Ali Sougoudi
Médecin et écrivain