Un avion de la compagnie aérienne Air France. Crédits photos : Sources
Comment les Tchadiens , qui sont toujours un des peuples les moins nantis d'Afrique peuvent accepter qu'une compagnie venant de l'ancienne Métropole les dépouille à ce point ?
Si vous allez sur leur site internet , ils font des "promos" pour N’Djamena à un prix variant entre 958 et 999 euros ! Dans le même temps des villes sahéliennes se situant à la même distance de Paris ont des prix qui descendent en dessous de 600 euros. (Abidjan , Dakar , Ouagadougou , etc) , l'Afrique du Sud ou l'ile de la Réunion qui ont le double de distance tourne autour de 800 euros et même pire Tokyo (12h de vol) ou Los Angeles qui se trouvent au bout du monde sont en ce moment respectivement à 800 et 875 euros ! Si ce n'est pas se foutre de la gueule des gens , je ne sais plus quoi penser.
Son monopole sur la ligne Paris - N'Djamena est bien évidemment la raison de cette situation absurde.
Air France module son offre afin que les prix restent élevés , pour ainsi maximiser son profit et en même temps contenir la demande des consommateurs Tchadiens qui si elle augmentait trop pourrait attirer d'autres compagnies aériennes et mettre à mal sa rente de monopole.
L'exemple le plus frappant est celui d'Abidjan qui était dans la même situation que N'Djamena (monopole d'Air France et prix très cher) Mais depuis quelques semaines , la compagnie Corsair a cassé ce monopole et a drastiquement baissé les prix , et Air France a évidemment revu sa grille tarifaire et comme le dit le Journal Jeune Afrique : "Les prix sont passés de 602 000 F CFA (900 euros) en moyenne à 390 000 F CFA (594 euros).
Les autorités Tchadiennes doivent user de tous les moyens dont elles disposent pour attirer une compagnie comme Corsair , à savoir :
- La politique fiscales (le taux d'impôt sur les sociétés est de 40% au Tchad contre 25% en Côte d'Ivoire) Pourquoi ne instaurer un taux d’IS spécifique (25 ou 30%) au rester de l’économie Tchadienne et laisser le taux de 40% pour le secteur pétrolier et minier ?
Cela aurait le mérite d'attirer les investisseurs étrangers (donc les compagnies aériennes) , de stimuler l'initiative privée au Tchad et en même temps les revenus pétroliers de l’État ne baisserait pas.
- Le Lobbying en montrant aux éventuelles compagnies concurrentes que le Tchad est en plein boom économique , et que son marché aérien a des perspectives de développement très bon.
La baisse des prix des billets n'est pas importante seulement pour la diaspora Tchadienne comme on pourrait le penser. Le Tchad qui souhaite faire du tourisme un des piliers de son économie et un vivier d'emploi ne pourra jamais développé ce secteur si , pour faire 5h et quelques de vol il faut débourser 1000 euros.
Si vous allez sur leur site internet , ils font des "promos" pour N’Djamena à un prix variant entre 958 et 999 euros ! Dans le même temps des villes sahéliennes se situant à la même distance de Paris ont des prix qui descendent en dessous de 600 euros. (Abidjan , Dakar , Ouagadougou , etc) , l'Afrique du Sud ou l'ile de la Réunion qui ont le double de distance tourne autour de 800 euros et même pire Tokyo (12h de vol) ou Los Angeles qui se trouvent au bout du monde sont en ce moment respectivement à 800 et 875 euros ! Si ce n'est pas se foutre de la gueule des gens , je ne sais plus quoi penser.
Son monopole sur la ligne Paris - N'Djamena est bien évidemment la raison de cette situation absurde.
Air France module son offre afin que les prix restent élevés , pour ainsi maximiser son profit et en même temps contenir la demande des consommateurs Tchadiens qui si elle augmentait trop pourrait attirer d'autres compagnies aériennes et mettre à mal sa rente de monopole.
L'exemple le plus frappant est celui d'Abidjan qui était dans la même situation que N'Djamena (monopole d'Air France et prix très cher) Mais depuis quelques semaines , la compagnie Corsair a cassé ce monopole et a drastiquement baissé les prix , et Air France a évidemment revu sa grille tarifaire et comme le dit le Journal Jeune Afrique : "Les prix sont passés de 602 000 F CFA (900 euros) en moyenne à 390 000 F CFA (594 euros).
Les autorités Tchadiennes doivent user de tous les moyens dont elles disposent pour attirer une compagnie comme Corsair , à savoir :
- La politique fiscales (le taux d'impôt sur les sociétés est de 40% au Tchad contre 25% en Côte d'Ivoire) Pourquoi ne instaurer un taux d’IS spécifique (25 ou 30%) au rester de l’économie Tchadienne et laisser le taux de 40% pour le secteur pétrolier et minier ?
Cela aurait le mérite d'attirer les investisseurs étrangers (donc les compagnies aériennes) , de stimuler l'initiative privée au Tchad et en même temps les revenus pétroliers de l’État ne baisserait pas.
- Le Lobbying en montrant aux éventuelles compagnies concurrentes que le Tchad est en plein boom économique , et que son marché aérien a des perspectives de développement très bon.
La baisse des prix des billets n'est pas importante seulement pour la diaspora Tchadienne comme on pourrait le penser. Le Tchad qui souhaite faire du tourisme un des piliers de son économie et un vivier d'emploi ne pourra jamais développé ce secteur si , pour faire 5h et quelques de vol il faut débourser 1000 euros.