Un soldat du GMIP devant la foule / Photo Alwihda.
Par Nuba
Sous prétexte de fêter les 50 ans d'indépendance de notre pays, un budget de 7 milliards de francs a été voté.
Persistant dans leur logique, les prévaricateurs, d'ailleurs les mêmes, chasseurs de primes et profits se sont empressés de prendre les têtes des commissions afin de puiser à profusion les moyens mis à leur disposition. N'ayant que pour seule devise « se servir », ils ont pillé les ressources financières et matérielles nécessaires à la fête. A titre d'exemple, les deux qualités d'étoffes imprimées pour la circonstance se sont retrouvées au marché et se vendaient entre 7 500 et 10 500 Frs l'unité au vu et au su des autorités. Le Tchad étant un pays d'impunité, on adopte la politique du singe: « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire »
Une semaine après les festivités, quelles leçons peut-on en tirer?
La politique, selon le président poète académicien Leopold Sedar Senghor, consiste à gérer la cité pour qu'il en résulte un plus grand bonheur de la population. Les 50 ans, au lieu qu'il soit une occasion de réflexion, de sursaut, de pansement de plaies, source de réconciliation nationale afin d'inscrire en lettre d'or le Tchad sur la voie du développement, ces usurpateurs et accapareurs trempés dans toutes les sauces ne s’inquiètent jamais.
Le Tchad malgré ses ressources est resté toujours un pays pauvre où chaque habitant mange à moins d'un dollar par jour. Et ces 7 milliards judicieusement gérés pouvaient servir à l'équipement des hôpitaux, au désengorgement des effectifs pléthoriques dans nos écoles, à la construction des canaux d'évacuation des eaux ou simplement mener à bien la politique de l'autosuffisance alimentaire ou encore créer des mécanismes pour réduire la cherté de vie.
Avant de prouver à nos invités que nous sommes une puissance militaire en Afrique, il fallait aussi démontrer que les Tchadiens mangent à leur faim. Au lieu de mener la guerre qui vaille la peine ( guerre contre la cherté de la vie, guerre contre la corruption qui gangrène le pays, halte à l'impunité, guerre contre le tribalisme, etc), on a préféré jeter l'argent par la fenêtre.
Au regard de la gestion qui prévaut, on se demande si Ndjamena ne va pas être la vitrine de l'Afrique centrale en matière de corruption?
Si les hautes autorités veulent que le Tchad soit cité parmi les nations émergentes un jour, un changement radical des méthodes de gouvernement sera nécessaire. C'est à ce prix seulement qu'on pourra parler de la renaissance du Tchad ou d'un Tchad nouveau et meilleur.
Persistant dans leur logique, les prévaricateurs, d'ailleurs les mêmes, chasseurs de primes et profits se sont empressés de prendre les têtes des commissions afin de puiser à profusion les moyens mis à leur disposition. N'ayant que pour seule devise « se servir », ils ont pillé les ressources financières et matérielles nécessaires à la fête. A titre d'exemple, les deux qualités d'étoffes imprimées pour la circonstance se sont retrouvées au marché et se vendaient entre 7 500 et 10 500 Frs l'unité au vu et au su des autorités. Le Tchad étant un pays d'impunité, on adopte la politique du singe: « Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire »
Une semaine après les festivités, quelles leçons peut-on en tirer?
La politique, selon le président poète académicien Leopold Sedar Senghor, consiste à gérer la cité pour qu'il en résulte un plus grand bonheur de la population. Les 50 ans, au lieu qu'il soit une occasion de réflexion, de sursaut, de pansement de plaies, source de réconciliation nationale afin d'inscrire en lettre d'or le Tchad sur la voie du développement, ces usurpateurs et accapareurs trempés dans toutes les sauces ne s’inquiètent jamais.
Le Tchad malgré ses ressources est resté toujours un pays pauvre où chaque habitant mange à moins d'un dollar par jour. Et ces 7 milliards judicieusement gérés pouvaient servir à l'équipement des hôpitaux, au désengorgement des effectifs pléthoriques dans nos écoles, à la construction des canaux d'évacuation des eaux ou simplement mener à bien la politique de l'autosuffisance alimentaire ou encore créer des mécanismes pour réduire la cherté de vie.
Avant de prouver à nos invités que nous sommes une puissance militaire en Afrique, il fallait aussi démontrer que les Tchadiens mangent à leur faim. Au lieu de mener la guerre qui vaille la peine ( guerre contre la cherté de la vie, guerre contre la corruption qui gangrène le pays, halte à l'impunité, guerre contre le tribalisme, etc), on a préféré jeter l'argent par la fenêtre.
Au regard de la gestion qui prévaut, on se demande si Ndjamena ne va pas être la vitrine de l'Afrique centrale en matière de corruption?
Si les hautes autorités veulent que le Tchad soit cité parmi les nations émergentes un jour, un changement radical des méthodes de gouvernement sera nécessaire. C'est à ce prix seulement qu'on pourra parler de la renaissance du Tchad ou d'un Tchad nouveau et meilleur.