Le Front de l'opposition nouvelle pour l'alternance et le changement (FONAC) est ému par la mort de "braves soldats tombés sur le champ d'honneur", lors de l'attaque de Bohoma le 23 mars dernier. Mais il se pose également des questions.
Le coordonnateur du FONAC, Ganghnon Mbaimbal Nadbang, a déploré samedi, dans un communiqué, "la confusion qui entoure cette guerre meurtrière."
"S'agit-il de Boko Haram ou d'autres forces inconnues ? Dans ce dernier cas, quelle est l'origine de cette force ? Des informations glanées dans la presse affirment que les forces ennemies étaient à moins de 5 km du camp de l'ANT à Bohoma, pourquoi avoir attendu d'être attaqué par surprise avec les dégâts si incalculables ?", se demande le FONAC.
"Fallait-il que le président de la République du Tchad soit le commandant des opérations pour que des moyens conséquents soient déployés pour mener la bataille contre des hommes sans foi ni loi de Boko Haram ? En l'absence de toute communication du gouvernement sur la question, le FONAC fait siennes toutes ces questions dont les tchadiens attendent des réponses des voix autorisées.", ajoute-t-il.
L'ONU s'interroge sur les financiers et commanditaires
La semaine dernière, le conseil de sécurité de l'ONU s'est également interrogé sur la provenance des financements du groupe terroriste. Il a rappelé la "nécessité de demander des comptes aux auteurs, organisateurs ; financiers et commanditaires de ces actes de terrorisme répréhensibles et de les traduire en justice."
L'attaque de Bohoma a fait au moins 98 morts et 47 blessés dans les rangs de l'armée, conduisant au déclenchement de l'opération "Colère de Bohoma" qui se poursuit désormais au Niger et Nigeria, après le "nettoyage" en moins de six jours des îles du Lac.
Le coordonnateur du FONAC, Ganghnon Mbaimbal Nadbang, a déploré samedi, dans un communiqué, "la confusion qui entoure cette guerre meurtrière."
"S'agit-il de Boko Haram ou d'autres forces inconnues ? Dans ce dernier cas, quelle est l'origine de cette force ? Des informations glanées dans la presse affirment que les forces ennemies étaient à moins de 5 km du camp de l'ANT à Bohoma, pourquoi avoir attendu d'être attaqué par surprise avec les dégâts si incalculables ?", se demande le FONAC.
"Fallait-il que le président de la République du Tchad soit le commandant des opérations pour que des moyens conséquents soient déployés pour mener la bataille contre des hommes sans foi ni loi de Boko Haram ? En l'absence de toute communication du gouvernement sur la question, le FONAC fait siennes toutes ces questions dont les tchadiens attendent des réponses des voix autorisées.", ajoute-t-il.
L'ONU s'interroge sur les financiers et commanditaires
La semaine dernière, le conseil de sécurité de l'ONU s'est également interrogé sur la provenance des financements du groupe terroriste. Il a rappelé la "nécessité de demander des comptes aux auteurs, organisateurs ; financiers et commanditaires de ces actes de terrorisme répréhensibles et de les traduire en justice."
L'attaque de Bohoma a fait au moins 98 morts et 47 blessés dans les rangs de l'armée, conduisant au déclenchement de l'opération "Colère de Bohoma" qui se poursuit désormais au Niger et Nigeria, après le "nettoyage" en moins de six jours des îles du Lac.