Dans un entretien exclusif accordé à Dakaractu, l’auteur de « Boko Haram, du problème nigérian à la menace régionale » est largement revenu sur les dernières attaques de ce groupe au Tchad, pays qui a été la cible de plusieurs attaques du mouvement nigérian en l’espace d’un mois. Il a analysé ces dernières attaques en les replaçant dans un contexte régional.
Pour Bakary Sambe, « l’allégeance de Boko Haram à Daesh, afin d’internationaliser son combat et donner à ses attaques récurrentes un caractère de plus en plus spectaculaire, est à prendre au sérieux. »
D’après l’enseignant chercheur au Centre d’étude des religions (CER) de l’Université Gaston Berger, « les attentats répétés contre le Tchad, en plus de représailles contre ce pays fortement engagé militairement dans la lutte contre Boko Haram, relève d’une stratégie consistant à faire sauter un verrou stratégique pour une plus rapide expansion de Daesh en Afrique et principalement dans le Sahel. L’inscription du groupe nigérian dans une logique d’internationalisation du « djihad » comme le montre son engagement dans des entraînements dans le Nord Mali, ne fait plus aucun doute ».
« Il y a une telle multiplication d’officines terroristes dans l’espace sahélo-saharien et en Afrique du Nord avec Ançar Dine au Mali, Ançar Sharia en Libye, Al-I’tiçâm bil Kitâb Wa Sunna au Soudan, le GIA en Algérie, que le jeu est devenu complètement flou malgré les récentes controverses sur l’allégeance d’Almourabitoune de Mokhtar Belmokhtar à Daesh », rappelle Dr. Sambe.
Selon l’expert sénégalais, coordinateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique « la situation plus que confuse dans le Sud libyen combinée avec la montée en puissance de Daesh qui semble plus séduire, depuis quelques temps, les nouveaux combattants que le label Al-Qaida, montre clairement que si le Tchad est affaibli jusqu’à devenir un pays de passage, à la frontière du Niger entre les menaces d’Aqmi et de Boko Haram, c’est tout le Sahel qui risque de basculer… »
Source: Dakaractu.com
Pour Bakary Sambe, « l’allégeance de Boko Haram à Daesh, afin d’internationaliser son combat et donner à ses attaques récurrentes un caractère de plus en plus spectaculaire, est à prendre au sérieux. »
D’après l’enseignant chercheur au Centre d’étude des religions (CER) de l’Université Gaston Berger, « les attentats répétés contre le Tchad, en plus de représailles contre ce pays fortement engagé militairement dans la lutte contre Boko Haram, relève d’une stratégie consistant à faire sauter un verrou stratégique pour une plus rapide expansion de Daesh en Afrique et principalement dans le Sahel. L’inscription du groupe nigérian dans une logique d’internationalisation du « djihad » comme le montre son engagement dans des entraînements dans le Nord Mali, ne fait plus aucun doute ».
« Il y a une telle multiplication d’officines terroristes dans l’espace sahélo-saharien et en Afrique du Nord avec Ançar Dine au Mali, Ançar Sharia en Libye, Al-I’tiçâm bil Kitâb Wa Sunna au Soudan, le GIA en Algérie, que le jeu est devenu complètement flou malgré les récentes controverses sur l’allégeance d’Almourabitoune de Mokhtar Belmokhtar à Daesh », rappelle Dr. Sambe.
Selon l’expert sénégalais, coordinateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique « la situation plus que confuse dans le Sud libyen combinée avec la montée en puissance de Daesh qui semble plus séduire, depuis quelques temps, les nouveaux combattants que le label Al-Qaida, montre clairement que si le Tchad est affaibli jusqu’à devenir un pays de passage, à la frontière du Niger entre les menaces d’Aqmi et de Boko Haram, c’est tout le Sahel qui risque de basculer… »
Source: Dakaractu.com