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AFRIQUE

Bangui : La visite de Catherine Samba-Panza à la Mosquée centrale a failli tourner au vinaigre


- 2 Février 2014



Par Journal Le Pays Centrafrique

Catherine Samba-Panza, après son élection lundi 20 janvier. ISSOUF SANOGO / AFP
Catherine Samba-Panza, après son élection lundi 20 janvier. ISSOUF SANOGO / AFP
Dans le souci de rassembler, de réconcilier et d’apaiser les cœurs des deux communautés, notamment chrétien ne et musulmane, entrées en conflit depuis l’arrivée de la robuste séléka au pouvoir, Mme Catherine Samba Panza, Chef de l’Etat de la transition centrafricaine, a visité plusieurs sites dont résident les personnes dé placées. Après le site du Monastère, elle s’est dirigée vers la mosquée centrale pour écouter les préoccupations de la communauté musulmane retranchée dans ce site. Selon notre source, le Chef de l’Etat de transition s’était entretenue longuement avec l’imam de la Mosquée avant de prendre cette direction. 
 
L’objectif recherché par le Chef de l’Etat de la transition, Mme Catherine Samba Panza, est de connaître les difficultés des déplacées internes en vue de les convaincre à regagner leur domicile respectif.
 
A la Mosquée centrale, la Présidente de la transition, Mme Catherine Samba-Panza, s’est exprimée en arabe afin de compatir à la souffrance des uns et des autres. Elle a prêché la vertu du pardon et de la tolérance pour qu’ensemble les deux communautés musulmane et chrétienne puissent se réconcilier.
 
Lorsqu’elle a touché la question du retour des éléments de forces des Armées Centrafricaines (FACA) cette communauté s’est indignée et du coup la foule à majorité enfants, a commencé à jeter des mottes de terre, sable et de sachet d’eau en vers elle, avant que sa sécurité puisse l’évacuer. 
 
Eu égard à ces actes d’indignation, il convient de mentionner que la communauté musulmane s’insurge contre le retour des Forces de défense et de sécurité ainsi que les FACA. Ces actes sont de nature à plonger davantage notre pays dans le chaos. Toutefois, rappelons que la coalition séléka dans toutes ses composantes n’est pas conventionnelle, autrement dit, les FACA qui composent l’Etat et doivent assurer la protection et la sécurité du territoire doivent obligatoirement reprendre le chemin du travail aux de bouter hors du commun les ennemis de la République Centrafricaine. 


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22.Posté par Gasmala Moustapha le 03/02/2014 23:27 (depuis mobile) | Alerter
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Pour toute chose il ne faut pas être trop pressé. Pour cette situation, Mme la présidente devait savoir que les musulmans qui sont sur ces sites ne sont pas là par peur de la violence, mais parce que leurs maisons sont détruites par les Balaka. Avant de tenir ces propos, elle devait passer par les quartiers afin de toucher la réalité du doigt. Il me semble que la présidente ne dispose pas d'un service de renseignements. car elle se contente seulement des déclarations mensongères et non vérifiées de certaines presses. Lors qu'on qualifie toute la communauté musulmane de SELEKA et la SELEKA des mercenaires étrangers, et qu'ils doivent être chassés par la SANGARIS et les Balaka, mais à quels musulman cet appel de retour à la maison est lancé. Pourquoi s'est elle prononcée en arabe? L'arabe n'est pas une langue musulmane. Elle est une langue étrangère. car l'on qualifie toujours les hommes de la SELEKA des étrangers en utilisant ces termes : '' ils ne parlent ni Sango ni français, ne parlent que l'arabe ''. Ce n'est pas la langue seule qui constitue les critères d'une nationalité.

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