Des soldats tchadiens lors d'un défilé à la Place de la nation de N'Djamena. © Djimet Wiche/Alwihda Info
Le chef de l'Etat tchadien a déploré samedi que le Tchad soit "malheureusement seul à supporter tout le poids de la guerre" contre Boko Haram, depuis l'engagement de l'armée -il y a six jours- "jusqu'à aujourd'hui."
Si le Niger et le Nigeria ont donné leur accord pour que l'armée tchadienne puisse mener des opérations militaires sur leurs territoires respectifs, dans le cadre de l'opération "Colère de Bohoma", ils n'ont vraisemblablement apporté aucun appui militaire.
"Le sang des tchadiens qui a été versé à Bohoma a été sérieusement payé. Les Boko Haram ont payé. Mais, nous restons vigilants. Il nous reste le nettoyage à l'intérieur de ces deux pays parce que si on les laisse, ils vont encore revenir sur nos territoires", a prévenu Idriss Déby, s'exprimant en treillis militaire, devant un Pick-up chargé de roquettes.
La FMM va "prendre le relais et engager les forces des autres pays"
Le dirigeant tchadien a rencontré aujourd'hui le commandant de la force mixte multinationale. Celle-ci va "prendre maintenant le relais et engager les forces des autres pays (Cameroun, Nigeria et le Niger) de manière à ce qu'on ne laisse pas Boko Haram dans un territoire ou dans l'autre", a précisé le président du Tchad.
"C'est des gens qui ne connaissent pas de frontières et qui ne savent pas la souveraineté. J'ai préféré maintenir nos forces encore à l'intérieur du Niger et du Nigeria pour continuer à nettoyer les fuyards qui restent", a-t-il dit.
Le Tchad poursuit son opération
Le président Déby a indiqué aujourd'hui que l'armée tchadienne a atteint ses objectifs en chassant Boko Haram des îles du Lac, six jours après le lancement de l'opération "Colère de Bohoma".
Selon lui, l'armée tchadienne poursuit son opération en territoire nigérian et nigérien pour traquer "les fuyards".
Si le Niger et le Nigeria ont donné leur accord pour que l'armée tchadienne puisse mener des opérations militaires sur leurs territoires respectifs, dans le cadre de l'opération "Colère de Bohoma", ils n'ont vraisemblablement apporté aucun appui militaire.
"Le sang des tchadiens qui a été versé à Bohoma a été sérieusement payé. Les Boko Haram ont payé. Mais, nous restons vigilants. Il nous reste le nettoyage à l'intérieur de ces deux pays parce que si on les laisse, ils vont encore revenir sur nos territoires", a prévenu Idriss Déby, s'exprimant en treillis militaire, devant un Pick-up chargé de roquettes.
La FMM va "prendre le relais et engager les forces des autres pays"
Le dirigeant tchadien a rencontré aujourd'hui le commandant de la force mixte multinationale. Celle-ci va "prendre maintenant le relais et engager les forces des autres pays (Cameroun, Nigeria et le Niger) de manière à ce qu'on ne laisse pas Boko Haram dans un territoire ou dans l'autre", a précisé le président du Tchad.
"C'est des gens qui ne connaissent pas de frontières et qui ne savent pas la souveraineté. J'ai préféré maintenir nos forces encore à l'intérieur du Niger et du Nigeria pour continuer à nettoyer les fuyards qui restent", a-t-il dit.
Le Tchad poursuit son opération
Le président Déby a indiqué aujourd'hui que l'armée tchadienne a atteint ses objectifs en chassant Boko Haram des îles du Lac, six jours après le lancement de l'opération "Colère de Bohoma".
Selon lui, l'armée tchadienne poursuit son opération en territoire nigérian et nigérien pour traquer "les fuyards".